1. Les moches sont les pires des salopes


    Datte: 09/11/2019, Catégories: fh, gros(ses), complexe, laid(e)s, sauna, forêt, hotel, amour, ffontaine, entreseins, Oral fsodo, coprolalie, fouetfesse, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    ... son orgasme à cette crispation qui lui fit enfoncer ses ongles dans mon postérieur, et je m’abandonnai en elle comme si je voulais me condenser tout entier dans mon éjaculat. Je souhaite à tout homme de vivre au moins une fois telle étreinte aux confins du désespoir, de la fougue et de la tendresse.
    
    — Va maintenant. Laisse-moi, emporte la lampe ; j’espère que tu retrouveras ton chemin. Moi, je le parcourrais même aveugle car je le connais depuis longtemps, et je rentrerai plus tard. Je te souhaite tous les bonheurs, mais aussi de garder en ton cœur une petite place pour la grosse moche.
    
    Étranglé de chagrin, je ne dis rien, l’embrassai tendrement et m’en fus furtivement. À peine eus-je fait quelques pas que j’entendis sa plainte sanglotante adressée à la lune.
    
    —ooOoo—
    
    Quant à moi, six mois s’écoulèrent, lourds de chagrin, puis je rencontrai une ravissante rousse qui devint ma compagne et dont il n’était pas que la seule chevelure à être de feu. Il ne s’agissait pas d’être à sa mémoire infidèle, mais d’endiguer un peu ma peine. Après avoir été attentif aux susceptibilités de ma chère dodue, je dus l’être aux irritabilités de la belle filiforme, la conforter dans ses vanités, supporter les arrogances qu’elle déployait comme autant de caprices. Elle s’épuisait au culte de sa personne et tentait d’y convertir ceux qui l’approchaient. Pour comble, elle se gaussait de toutes les laides et boulottes qu’elle croisait avec une férocité extrême. J’essayai plusieurs fois de ...
    ... la tempérer, ce qui ne fit qu’accroître sa vindicte.
    
    Elle avait un goût particulier pour la sodomie ; aussi, après qu’elle se fût un jour moquée d’une femme corpulente en disant qu’on devait peiner à approcher sa rondelle, je lui rétorquai que leur trou du cul à toutes deux devait néanmoins afficher la même dignité. Dans les heures qui suivirent, elle fit son bagage et s’en fut, à mon plus grand soulagement. Je revis encore de rares fois André et Yves, mais nos relations s’estompèrent et cessèrent rapidement. Nous n’évoquâmes jamais celle qui, pour des raisons et de manière très différentes, avait causé nos déboires. Je fis désormais des détours importants pour ne plus croiser la statue du parc et n’osai remettre les pieds dans notre brasserie.
    
    Pour sa part, des bans furent promptement publiés, puis elle se maria et conçut bientôt l’héritier du groupe. Deux ans après, elle divorça d’un mari volage qui ne lui avait même pas – disait une rumeur – accordé sa nuit de noce. Peu après, son père fut victime d’un accident cardiaque. Reprenant seule les rênes du groupe, elle trouva là l’occasion d’en réunir tous les cadres. Je ne l’avais pas revue depuis le fatal lundi et fus surpris de la voir amaigrie, un peu grandie de ce fait, les traits terriblement durcis et s’appuyant désormais lourdement sur une canne. Elle parcourut l’assemblée d’un regard d’aigle, y cherchant visiblement quelqu’un ; et quand elle m’eut découvert, elle entama son allocution, hommage à son père, prestige ...