1. La tentatrice infernale (1)


    Datte: 08/11/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Fantasmeur6975, Source: Xstory

    ... tumultueuse. Cette fille était la sensualité incarnée. Ou, comme le diraient mes collègues plus tard, « elle sentait l’amour ». Bref, elle n’avait pas du tout le profil d’une assistante de direction.
    
    Dans les jours qui suivirent son arrivée dans mon service, je ne me lassais pas de la voir entrer et sortir de mon bureau, marchant d’un pas chaloupé. Et je n’étais pas le seul. Tous les hommes de l’entreprise défilaient à mon étage pour apercevoir le phénomène. Dommage collatéral : les femmes la détestèrent d’emblée. La jalousie troublait leurs visages dès que Léona apparaissait. Aussi, au déjeuner, se retrouvait-elle souvent seule. Elle s’était donc résolue à rester derrière son bureau pour avaler une salade en surfant sur Internet.
    
    Il me parut évident qu’elle était consciente de l’effet qu’elle provoquait et s’en amusait. Toutefois, elle essayait-elle de se faire discrète et se cantonnait à composer un rôle d’assistante consciencieuse et austère.
    
    C’est cette austérité qui me rassura et constitua le piège dans lequel je devais tomber. Les bribes d’information qu’elle me confia à son sujet me permirent de définir un profil : d’origine slave, elle était mariée à un italien dont la jalousie, m’avait-elle confié, l’insupportait. Celui-ci venait la chercher tous les soirs. Son air de baroudeur aurait pu aisément lui valoir un rôle de mafieux au physique parfait dans une série Netflix. Sa virilité et son air mauvais avaient dissuadé tous les séducteurs de l’entreprise ...
    ... d’approcher de Léona et son physique parfait avait un peu plus attisé la jalousie des autres femmes du service.
    
    Elle me l’avait présenté un soir, à la sortie du bureau, et j’avais décelé sous sa fausse amabilité une volonté de sonder ma capacité à séduire sa femme. Je compris d’emblée qu’il ne m’aimerait pas. Sans doute espérait-il que celui dont dépendait son épouse soit vieux et moche.
    
    Mes relations avec Leona devinrent rapidement cordiales. Assistante très compétente, elle se laissait aller de temps en temps à un trait d’humour, à un conseil ou une confidence qui révélaient de nouveaux aspects intéressants de sa personnalité.
    
    Si je lui offrais une sociabilité professionnelle, je veillais à ne jamais lui montrer à quel point sa sensualité me troublait. Et elle me troublait ! Je me retrouvais souvent à respirer son parfum quand elle entrait dans mon bureau, à imaginer mes mains sur ses seins, sur ses fesses et me mettais à bander sans retenue, réussissant toutefois à masquer mon désir en restant derrière mon bureau ou en posant un dossier sur ma turgescence.
    
    Bien entendu, je culpabilisais d’avoir ces pensées coupables. Mais qu’y pouvais-je ? Elle passait huit heures par jour avec moi ! Et quand j’étais en déplacement, ses appels pour me questionner ou me tenir informé suffisaient à raviver mon imagination.
    
    Tout commença à déraper quand je la surpris un jour en train de pleurer dans son bureau. Je tentais de la questionner mais elle refusa de parler, la voix prise ...
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