La tentatrice infernale (1)
Datte: 08/11/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Fantasmeur6975, Source: Xstory
... sommes au restaurant, dit-elle en riant.
— Mais nous nous y sommes retrouvés parce que nous travaillons ensemble.
— Donc, je ne vous plais pas.
— Je n’ai pas dit ça. Mais... Je suis aussi marié que vous. Et aussi fidèle que vous.
— En effet. Mais je vais vous avouer une chose. J’aime plaire, j’aime voir le désir des hommes dans leurs yeux. Mais les hommes comme vous me regardent rarement. Ou alors, avec mépris.
— Les hommes comme moi ?
— Oui, ceux qui ont des responsabilités, du pouvoir.
— Je ne sais pas. Pour ma part, je n’ai aucun mépris pour vous.
— Je le sais. Et ça vous rend... particulier. En fait, c’est avec un homme comme vous que j’aurais dû me marier. Votre femme a de la chance.
— C’est gentil... Allez, nous allons être en retard, lançai-je avec une fausse assurance, afin d’échapper à cette étonnante conversation.
En sortant du restaurant, elle s’arrêta, me regarda, amusée.
— Je vais vous dire une chose que je regretterai sûrement : en faisant l’amour avec mon mari, hier, j’ai pensé à vous. Enfin, je veux dire que j’ai imaginé que c’est vous qui me faisiez l’amour. Et c’était bien.
Je restai figé, stupéfait.
— Je crois que vous avez un peu trop bu.
Le lendemain, elle vint s’excuser.
— Je suis désolée. Je... j’étais... Enfin, si vous voulez me virer, je le comprendrai.
— Oublions tout ça, répondis-je. Nous avons du travail.
La vérité et que j’avais passé mon après-midi et ma soirée à penser à ce qu’elle m’avait dit. ...
... Et je n’avais pas pu résister aux images qui m’avaient assailli : elle en train de me sucer, elle avec son mari, nous deux faisant l’amour. A la maison, j’avais été distrait. Ma femme l’avait remarqué et j’avais expliqué que j’avais des soucis au travail.
Et ce matin je m’étais surpris à me regarder dans le miroir, à choisir mon costume, à me préparer avec plus d’attention que d’habitude.
Et quand elle était apparue, j’avais senti mon cœur s’emballer, ma respiration devenir plus courte.
*
Cette conversation marqua nos relations. Nous réussîmes à donner le change au niveau professionnel mais une certaine ambiguïté planait lors de nos échanges.
Si elle restait sérieuse, presque froide, lorsque nous étions en présence d’autres personnes, quand nous étions seuls, son attitude changeait. Elle me coulait des regards profonds, faisait des sous-entendus, prenait des poses lascives. Et nous devînmes complices.
Puis, un jour, alors que j’étais en train de lui confier quelques missions, elle me posa une question :
— Avez-vous fantasmé sur moi depuis notre conversation au restaurant ?
— Pourquoi cette question ? demandai-je, désarçonné.
— Pour savoir.
La situation devenait trop tendancieuse. Il me fallait mettre un peu de distance entre nous. Je mentis.
— Non, pas du tout.
Elle parut déçue.
— Moi je n’ai pas arrêté de penser à vous.
— C’est... gentil. Mais, Léona, je ne crois pas que ce genre de confidence soit saine.
— Vous avez raison. Mais ...