Coups de foudre
Datte: 06/11/2019,
Catégories:
grp,
jeunes,
inconnu,
copains,
jalousie,
noculotte,
odeurs,
préservati,
jouet,
échange,
Partouze / Groupe
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: OlivierK, Source: Revebebe
... restait un peu de place pour mes habits. Y mettre aussi le gode ? Et solliciter de Papy ma métamorphose, dans le dortoir des filles ? Holà, prudence ! Comment faire pour penser la formule, plus tard, afin de redevenir moi-même ? Mauvaise pioche, ce gode ! Être dépendant de piles électriques pour vibrer, voilà qui ne m’aurait guère enchanté. Mais le confisquer, lui aussi ? Oui, car priver Nathalie de cet indigne substitut était lui rendre service, et la trouver plus ardente à mon retour. Qu’elle cesse donc de se contenter de peu ! Le gode rejoignit mes vêtements et les dessous de Delphine.
Une dame me sourit dans les escaliers.
— Tu es bien pressée, Nathalie !
— Oh oui, madame !
— Madame ? Mais qu’est-ce qui te prend, de m’appeler madame ? Tu es folle !
Dehors, l’enrhumé était appuyé contre un mur. Il eut un mouvement de surprise en me voyant, et en ne me voyant pas. Il regarda la fenêtre du troisième, haussa les épaules et reprit sa faction. La nuit était à moi.
Nous étions une bonne trentaine devant le vieux séminaire. Delphine était triste. Son copain avait un vilain rictus aux lèvres. On me demanda d’où je venais. Je répondis que j’étais Normande, ménageant ainsi l’avenir en me permettant de répondre approximativement à toute question trop précise.
Un homme d’age plus que mûr vint nous saluer et nous demanda de le suivre. Le réfectoire était une grande salle aux murs nus à l’exception d’un crucifix, avec en son centre une longue table et des bancs. L’homme ...
... s’installa au milieu et, d’un geste onctueux, nous invita à prendre place. Je me trouvais alors debout près de Delphine et de son copain.
— Salope, grogna-t-il entre ses dents, t’as enlevé ton soutien-gorge, hein ?
— Fiche-moi la paix, toi ! lui répondit-elle en cherchant une place libre loin du jaloux.
Je me mis à côté d’elle. À ma droite vint un grand garçon aux cheveux courts et blonds, et au sourire chaleureux. Un autre se posa à côté de Delphine et se mit aussitôt à lui parler. Ils devaient se connaître mais elle ne répondait que par monosyllabes et ne cessait de regarder dans la direction de la porte, en se mordant la lèvre inférieure. Elle m’attendait, sans nul doute.
La question était de savoir si elle allait se consoler. De plus, elle devait être curieuse de vérifier si, grâce à ma rigidité de l’après-midi, sa frigidité n’était plus qu’un mauvais souvenir. Pourtant, je l’espérais fidèle. Étais-je devenu amoureux pour de bon, parce que je m’étais incarné en blonde sentimentale ? Je remis à plus tard le temps de l’analyse. Mon genou heurta, comme par mégarde, celui de mon voisin. Il me regarda, je lui souris un peu bêtement, il me dit que j’étais bien jolie et je lui répondis, encore plus sottement : merci, en minaudant. Il me dit se prénommer Alphonse.Fonce, Alphonse, enfonce et défonce ai-je pensé en pouffant de rire.
— Je sais que je porte un prénom un peu ridicule, se justifia-t-il, mais je n’y suis pour rien. Et toi ?
— Je n’y suis pas non plus pour ...