Coups de foudre - Histoires de Sexe

Coups de foudre

... J’espère qu’elle se tiendra correctement et qu’elle ne sautera pas sur chacun et chacune.
— Elle a un copain, aussi ?
— Aussi.

La confusion de la pauvre Nathalie me remplissait d’allégresse. Elle qui avait abandonné petite culotte et soutien-gorge ! Très visibles, ses tétons pointaient sous son chemisier. Elle me dit qu’elle était désolée mais qu’elle ne pouvait vraiment pas aller au séminaire avec nous.

— Mais pourquoi donc ?
— Je ne suis pas habillée correctement. Et puis… j’aurais tellement préféré rester seule avec toi.
— Nous finirons la nuit ensemble, je te le promets.
— Tu sais, je suis une fille sérieuse.
— Ah, mais je n’en doute pas ! Je prendrai ton pucelage derrière le mur du couvent, à minuit.
— J’ai pas dit que j’étais vierge. Mais je fais l’amour que lorsque je suis amoureuse. C’est tellement important, de faire l’amour !
— Bien sûr !

Celle-là, ai-je pensé, quand j’en aurais l’occasion je prendrai son apparence, à défaut de son pucelage. Elle met du sentiment dans la baise, voilà qui doit pimenter un peu la gymnastique.

— Tu crois que je peux vraiment y aller comme je suis ?
— Tu es absolument ravissante !

Elle loucha sur ses gros seins.

— C’est que… j’ai pas mis de soutien-gorge.
— Mais ils me paraissent fort bien tenir tout seuls, ces deux obus !… Attends un peu : ce ne serait pas ma sœur qui t’aurait dit de ne pas mettre de sous-vêtements ? C’est une de ses manies, de dire ça aux filles.
— Oh non !… Enfin si, j’veux pas te ...

... mentir.
— Et la petite culotte ?

J’étais sévère et soupçonneux. La blonde était rouge de honte et d’inquiétude.

— Aussi, dit-elle d’une voix fluette.

Je me fis indulgent.

— Enfin, le principal est qu’il ne se soit rien passé entre vous. Tu peux bien rester sans sous-vêtements, va.
— Tu sais, j’en aurais pour quelques minutes, si j’allais les remettre.
— Fais comme tu veux.
— Mais tu m’attends, hein ?
— Je t’attends, ai-je répondu avec un bon sourire.

Et elle est partie en trottinant, les fesses roulant sous sa jupe froissée. J’aime les filles en sous-vêtements quand elles n’ont que des sous-vêtements. Mais quand elles semblent normalement vêtues, là je les préfère sans dessous dessus.

Quelqu’un devait avoir le rhume des foins, car un éternuement proche me sortit de ma songerie. J’en avais déjà entendu d’autres. Où donc ? Ah, dans le parking souterrain pourtant presque désert, le matin même. Puis sur le parvis de la basilique. Et encore quand je cherchais un asile, en tenant Delphine par la main. J’aurais dû mieux prendre garde à ce petit bonhomme au visage chafouin. Manifestement, il m’espionnait.

J’avais vu juste : le type s’approcha de moi pour me dire que j’avais une mission à remplir et que je semblais l’avoir oublié.

— Il ne s’agit pas pour toi de prendre du bon temps. Le service du boss doit tout primer. Si tu continues à batifoler, au détriment de ton devoir le plus élémentaire, je serai obligé de rendre compte de ton impéritie à qui de droit. Il ...