Clémence, vingt et un ans et deux mois
Datte: 03/11/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
inconnu,
grosseins,
groscul,
collection,
odeurs,
facial,
Oral
pénétratio,
fdanus,
coprolalie,
totalsexe,
occasion,
Auteur: Philémon Sept Clones, Source: Revebebe
... se pressait contre elle charriait avec lui ; odeurs inconnues, texture de la peau, haleine. À chaque fois c’étaient à peu près les mêmes sensations qui se bousculaient en elle, à chaque fois qu’un garçon entrait dans cette pièce pour la posséder. Le plaisir était presque toujours comparable à ce qu’elle avait éprouvé avec Cédric ; mais ensuite il retombait très vite et ne laissait rien derrière lui, en tout cas pas la chaleur humaine qu’elle espérait sans pouvoir le formuler. Le besoin de solitude réapparaissait alors, prenait impérieusement possession d’elle, comme en ce moment-même, alors que le garçon blotti contre elle lui caressait les cheveux, comme l’aurait fait un amant régulier, quelqu’un qu’elle aurait eu envie de revoir.
Cependant Cédric s’installait. Il avait aimé la façon dont Clémence s’était donnée à lui, sa rapidité, l’éloquence de son désir. Elle avait tout accepté de lui, sa façon rudimentaire de faire l’amour, son absence délibérée de délicatesse et de précautions. Elle n’avait pas l’air de s’apprêter à lui dresser la liste de tout ce qu’elle avait espéré de sa part et qui ne s’était pas produit, comme cela lui était fréquemment arrivé.
— Tu es belle, lui dit-il soudain.
Sans vraiment savoir pourquoi, peut-être pour meubler le silence, car en fait il ne s’était pas même demandé s’il la trouvait belle. Il l’avait trouvée vulnérable, excitante, prometteuse, oui, et il n’avait pas été déçu. Mais belle ? Elle ne répondit pas. Dans la pénombre il ...
... distinguait son épaule, l’épaule qu’il avait mordue tout à l’heure, la courbe d’un sein, son profil sur l’oreiller, ses cheveux humides, saturés de transpiration, répandus sur le drap. Elle se retourna lentement vers lui et lorsque ses cuisses se disjoignirent, un bruit moite se fit entendre, les effluves de son sexe s’imposant avec violence. Il se pencha pour l’embrasser, et de nouveau elle lui offrit ses lèvres, sa langue, puis elle lui dit :
— Il va falloir que tu partes.
Combien de fois avait-elle déjà prononcé cette phrase ? Elle sentit sa surprise, son raidissement, son désarroi. Et sa propre culpabilité qui, déjà, balbutiait en elle. Elle n’aurait su expliquer ce qui la poussait à les congédier ainsi, si vite après. Il y avait successivement la rencontre, le peu de mots échangés, la séduction, le désir, le passage à l’acte, la grossièreté, le plaisir ; et ensuite, toute fièvre abolie, la réalité reprenait le pouvoir, cette forme de bonheur, la seule qu’elle connaissait, si fugitivement goûtée, s’évanouissant comme un décor de théâtre. Clémence guettait ses propres émotions, elle attendait le moment où, enfin, elle dirait : « Reste. »
Mais peut-être craignait-elle un refus, plus encore que la solitude moite qui l’attendait. Peut-être les rejetait-elle dans les ténèbres, ne les autorisait-elle pas à vivre autre chose qu’une histoire de cul avec elle, précisément par peur d’être elle-même rejetée, considérée comme un objet, par peur d’attendre des jours et des mois que ...