1. Une mégère apprivoisable


    Datte: 02/11/2019, Catégories: fh, handicap, amour, dispute, Oral préservati, pénétratio, amourcach, Auteur: Ludovic Sante, Source: Revebebe

    ... pressés. Ces vacances, ça va être un peu comme notre voyage de noce.
    
    Nous laissons un message sur le répondeur pour Colette. Jessica tient à rajouter sa touche personnelle : « Je suis très, très, très amoureuse, Coco. Je crois bien que je ne vais plus pouvoir continuer à vivre avec toi, car je viens de trouver l’homme de ma vie et j’ai très envie d’aller habiter avec lui et chez lui ».
    
    — Tu n’aurais pas dû dire ça, elle va avoir une crise cardiaque. C’est un coup à la faire rentrer précipitamment de son voyage pour venir voir ce qui se passe.
    — De toute façon, elle le sait déjà que tu me plais, cela fait très longtemps que je lui ai dit. Je la soupçonne même de t’avoir mis entre mes pattes pour se débarrasser de moi : « Qu’elle s’en aille donc l’autre foldingue et qu’elle laisse la place pour mon petit Fabien ! »
    — Je ne te trouve pas très gentille avec elle. Ta sœur t’aime vraiment énormément.
    — Ah bon, c’est nouveau, ça ! Quand nous étions petites, à chaque fois qu’elle faisait une bêtise, elle s’arrangeait pour que l’on croie que c’était moi. Et puis elle me disait sans cesse que je n’étais pas belle, qu’elle était beaucoup plus jolie que moi. Que mon père ce n’était pas mon père, que mon vrai père avait violé sa mère et qu’il était maintenant en prison, alors qu’il me semble que c’était tout le contraire, c’est plutôt le sien qui avait été violeur dans cette histoire. Ensuite, je me rappelle qu’un jour elle avait excité ses copines pour qu’elles me poussent dans ...
    ... les orties. Il y avait même des ronces, j’avais été toute piquée et toute griffée. En fait, avant mon accident, elle ne pouvait pas me saquer, ma frangine, parce qu’elle était jalouse de moi, ça l’agaçait que mon père soit mon vrai père et que le sien elle ne le connaisse même pas. Même si mon père n’avait pas toutes les qualités, même s’il n’avait pas voulu me reconnaître officiellement, même si c’était un rustre et une poivrasse, au moins moi je le connaissais, il habitait un village voisin et quand il m’arrivait de le rencontrer, à chaque fois il me donnait une petite pièce pour que je m’achète des bonbons.
    
    Colette n’a pas connu tout ça, elle n’a jamais su qui était son géniteur, maman lui a toujours caché, elle ne lui a même pas dit pourquoi elle le lui cachait d’ailleurs, alors toutes les suppositions étaient possibles. Même dans ses derniers jours, elle n’a rien voulu cracher, cette vieille morue. Notre mère, c’était une vraie salope, elle nous élevait à coup de cravache. Moi ça allait encore, je supportais les coups, mais Colette, elle en avait une peur panique, c’est pour cela qu’elle me dénonçait tout le temps, pour que je prenne à sa place, en plus elle me disait que c’était bien fait pour moi…
    
    Non, je te jure, elle ne m’aimait vraiment pas, avec moi elle se comportait comme une vraie garce. Ce qui a changé c’est quand maman a eu son cancer et qu’il a été question que ma sœur s’occupe de moi à sa place. Colette est devenue toute douce, elle s’est faite toute ...