1. Une mégère apprivoisable


    Datte: 02/11/2019, Catégories: fh, handicap, amour, dispute, Oral préservati, pénétratio, amourcach, Auteur: Ludovic Sante, Source: Revebebe

    ... malheureuse. Je ne sais pas combien de fois elle m’a téléphoné le soir au bord des larmes.
    — Mais pourquoi elle ne m’en parle pas, ce serait si simple d’en discuter ?
    — Elle t’en parle tout le temps Jessi, mais toi tu ne l’écoutes pas. Tu es centrée sur toi-même, tu ne penses qu’à toi.
    — Tu veux dire que je suis un monstre ?
    — Un joli monstre mais un monstre quand même.
    — Ça c’est plutôt gentil. Mais qu’est-ce qu’il faudrait que j’améliore chez moi pour pouvoir un peu te plaire ?
    — Que tu sois plus souriante, plus détendue, pleine de joie de vivre, que tu ailles vers les autres ; un peu comme aujourd’hui, je t’ai trouvée géniale.
    — Géniale peut-être, mais tu ne voudrais surtout pas vivre avec moi, c’est le côté « handicapée » qui te gêne. Je serais un poids pour toi et cela te ficherait la honte vis à vis de tes amis de sortir avec moi.
    — N’importe quoi, qu’est-ce que tu ne vas pas inventer ! Et fiche-moi la paix avec tes histoires d’handicapée. Quand il s’agit de faire des conneries, je ne vois pas où il est ton handicap. Ça a commencé l’autre jour dans la cuisine, quand tu as fait tomber les poêles, tu croyais peut-être que je ne t’avais pas vue. Tout ce que tu fais c’est toujours pour dire « aidez-moi », « aimez-moi », mais toi, est-ce que tu aimes les autres ? Est-ce que tu m’aimes vraiment ou as-tu seulement envie d’être aimée par moi ?
    — Ça, tu devrais le savoir, je n’arrête pas de te le dire… J’ai des envies très simples. Je voudrais simplement que l’on ...
    ... soit amoureux et que tu cesses de me voir comme une anormale.
    — Mais, enfin, arrête ! Je ne te vois pas comme une anormale ! C’est toi qui te considère ainsi. Ton handicap, il n’est gênant que pour toi, je ne le vois vraiment pas comme un problème, ton handicap il n’est que dans ta tête.
    — Mon handicap, c’est que tu ne m’aimes pas…
    — C’est pas vrai, Jessi, j’ai beaucoup d’affection pour toi. En plus, je te trouve belle et séduisante. Et puis très riche intérieurement, pas seulement intelligente mais surtout très intéressante, avec tout ce qui trotte dans ta petite tête à longueur de journée, je suis sûr qu’on ne doit vraiment pas s’ennuyer avec toi.
    — Tu parles. Entre ma sœur et moi, il n’y a pas photo, tu choisirais ma sœur. Déjà qu’elle est beaucoup plus belle que moi. Et puis, au moins, elle, elle a réussi. Elle a un bon job, elle a fait carrière, elle a tout plein d’amis…
    — Es-tu à ce point jalouse ? Pourquoi te comparer toujours à elle ? Physiquement je trouve que tu n’as pas grand chose à lui envier, tu n’as pas le même physique qu’elle mais tu as un charme fou. Entre elle et toi, je te jure, je n’hésiterais pas une seule seconde… Tu as du peps, Jessi, je te trouve divine et ensorceleuse.
    — Alors prends-moi ! Je suis disponible, ouverte, sensible à tes approches, que puis-je faire de plus pour te séduire ?
    — Changer ta façon d’être, avoir bon caractère. Si tu pouvais être tous les jours comme tu as été aujourd’hui, tu serais une femme parfaite.
    — Mais je suis une ...
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