1. Une mégère apprivoisable


    Datte: 02/11/2019, Catégories: fh, handicap, amour, dispute, Oral préservati, pénétratio, amourcach, Auteur: Ludovic Sante, Source: Revebebe

    ... aille dire au patron : « Oh, le pauvre, il est tombé malade juste avant ses congés, il ne va pas pouvoir en profiter. »
    
    Jessica se réveille sur les coups de neuf heures. Elle est encore dans le potage. Plusieurs fois, cette nuit, j’ai dû lui apporter une bassine, elle avait envie de vomir mais se contentait de tirer au cœur et de cracher de la bile.
    
    — Ah, tu es là. Je croyais que tu travaillais aujourd’hui.
    — J’ai appelé au bureau, tu es malade, je ne peux pas te laisser toute seule dans cet état.
    — Ohhh, ça va quand même mieux qu’hier, même si j’ai une sacrée gueule de bois. Mais je trouve ça quand même vraiment chouette que tu restes avec moi.
    — Je vais te préparer un autre Alka Selzer.
    — Je vais surtout prendre une bonne douche pour me remettre les idées en place.
    — Tu veux que je t’y emmène ?
    — Comment je fais quand tu n’es pas là ? Et tu vas encore en profiter pour me mater les seins. Je te connais maintenant, tu en uses et tu en abuses, tu es plutôt pervers comme mec.
    — Pffuuut ! Cette nuit c’est plutôt toi qui me les as montrés.
    — Parce que tu voulais les voir, tout simplement.
    — Et comment vont tes bras ?
    
    Elle retire d’un coup le drap, me dévoilant sa poitrine et ses bras, jusqu’à son ventre rond. Je trouve que plus ça va, plus elle s’exhibe et je sais qu’elle le fait exprès.
    
    — Le gauche a l’air de bien cicatriser mais le droit a deux blessures assez vilaines. Je me demande s’il ne faudrait pas montrer ça à un toubib.
    — Et au milieu, comment ça ...
    ... se passe ?
    — Plutôt pas mal.
    
    Elle prend ses seins dans ses mains et les soupèse.
    
    — Tu ne crois pas qu’il leur faudrait un petit massage ?
    — Coquine !
    — Eh bien tant pis pour toi, puisqu’ils ne t’intéressent pas, moi je les range. Je vais aller prendre ma douche et je te rejoins tout à l’heure au petit déjeuner, ça te va ?
    
    Je descends lui chercher des croissants. Après le déjeuner, je lui refais ses pansements. Elle ne veut pas entendre parler de médecin, elle m’assure que « ça ira comme ça », qu’elle ne risque pas la gangrène.
    
    — Super, t’es vraiment chou. Puisque tu as pris ta journée, on pourrait aller visiter un musée.
    — Si ça te fait plaisir.
    — Tu m’as dit qu’il fallait que je sorte pour que je me trouve un petit copain. Alors, allons-y, partons à sa rencontre.
    
    Nous passons une très agréable journée, sans dispute, sans friction. Ça commence par la visite du musée d’art moderne, ce qui donne l’occasion à Jessica de bien rire en s’interrogeant sur certaines œuvres.
    
    — Tu crois qu’il a voulu dire quoi le monsieur ? On dirait une poêle à frire. Ah, et puis celle-là, blanc sur blanc, je serais presque capable de la peindre.
    — Oui mais ce n’est pas n’importe quel blanc.
    — Hi hi.
    
    Ensuite elle veut aller au cinéma. Des siècles qu’elle n’a pas mis les pieds dans un ciné, en fait pas une seule fois depuis son accident. Petit passage avant au MacDo pour nous remplir la panse avant de nous réfugier au fin fond d’une salle obscure. Blottie contre moi, Jessica ...
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