Une mégère apprivoisable
Datte: 02/11/2019,
Catégories:
fh,
handicap,
amour,
dispute,
Oral
préservati,
pénétratio,
amourcach,
Auteur: Ludovic Sante, Source: Revebebe
... le courant de la semaine prochaine.
— On va aller en Normandie, mais je ne sais pas encore quand.
— Ah, très bien. Eh bien, si vous n’êtes pas là, laissez-moi un message sur le répondeur. Bisous, Ludo.
— Bisous, ma puce.
Quand je la rejoins, Jessica est en train de préparer le petit déjeuner.
— Et aujourd’hui tu restes avec moi ?
— Je ne peux pas Jessi, en plus j’ai une réunion importante.
— Oh, mince, moi qui me faisais une joie.
— Encore aujourd’hui et demain au travail et après c’est le week-end.
— Qu’est-ce que je vais faire toute seule toute la journée ?
— Ce que tu fais d’habitude.
— D’habitude, je m’ennuie. Tu ne pourrais pas au moins rentrer pour le déjeuner ?
— Ça va être très difficile.
— Et c’est toi qui parle de faire des efforts ! Tu en fais, toi, des efforts ? Tu ne m’as même pas dit que j’étais bien maquillée.
— Oh si, tu es très bien maquillée, tu es très jolie comme ça.
— Va te faire foutre. Si c’est pour rester toute la journée toute seule ici, ce n’était vraiment pas la peine.
Première engueulade de la journée. Mais je suis vraiment trop préoccupé ce matin-là pour m’attarder à ça. Elle fait son boudin, elle ne veut pas me dire « au revoir », eh bien tant pis pour elle.
— À ce soir, Jessi.
O-o-O-o-O
Quand je reviens le soir, sur la route du retour, je suis pris par une sorte d’appréhension. Peut-être est-ce à cause de ce simple petit détail : le regard qu’elle m’a lancé quand j’ai poussé la porte, lorsque je l’ai ...
... quittée.
En rentrant dans l’appartement, j’appelle, pas de réponse. Je la trouve finalement dans la salle de bain, le spectacle est dantesque. Il y a des traces de sang partout, sur le lavabo, sur le carrelage, sur la cuvette des toilettes. Son fauteuil roulant est renversé et elle est assise, complètement hagarde, dans la baignoire. Elle est entièrement nue. Ses vêtements ensanglantés trainent un peu partout dans la pièce.
Elle s’est tailladé les bras mais de façon apparemment très superficielle car le sang a déjà séché, mais il y en a un peu partout, sur son corps et dans la baignoire.
— Mais qu’est-ce que tu as fait Jessi ? Pourquoi tu as fait ça ?
Ma première réaction est de rebrousser chemin pour aller chercher du secours mais c’est elle qui me retient :
— Où vas-tu ?
— Je vais appeler quelqu’un.
— Je t’en prie, ne fais pas ça. Je te jure que ça va aller, je vais tout nettoyer, n’appelle personne, j’aurais trop la honte.
C’est alors que je remarque la bouteille de whisky cassée dans un coin de la pièce.
— En plus tu as bu ! Et tu as bu beaucoup ?
— J’ai fini la bouteille.
— Elle était presque pleine. Mais pourquoi tu te mets dans des états pareils ?
— Arrête de me regarder, ça me gêne.
Dans un geste de pudeur, elle tire à elle le paravent. J’entends de l’eau couler.
— Ne t’inquiète pas, je vais tout nettoyer. Par contre si tu peux ramasser les morceaux de verre, je veux bien.
C’est ce que je fais, je vais chercher la balayette et la pelle, ainsi ...