1. La reine des fourmis


    Datte: 30/10/2019, Catégories: fh, fhhh, couleurs, extracon, inconnu, copains, groscul, magasin, caférestau, boitenuit, anniversai, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, strip, Oral légumes, pénétratio, double, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, init, portrait, initiatiq, initfh, bourge, Auteur: Ln007, Source: Revebebe

    ... l’aidera à trouver son deuxième souffle ou sera son chant du cygne.
    
    Alice, pour laquelle il éprouve une sensation obscure, douce et violente à la fois. Douce comme le souvenir de sa mère et violente parce qu’elle a surgi sans crier gare. Elles ne se ressemblent pourtant pas vraiment. Alice est plus plantureuse, moins grande et d’un tempérament moins jovial. Mais elle dégage la même aura : un tempérament de feu que couvre une sensualité discrète, une promesse d’ébullition sous une eau calme. Mais surtout, il discerne chez Alice ce qui différenciait sa mère des autres femmes de plaisir : le goût du sexe pour ce qu’il est et non pour ce qu’il représente aux yeux des autres. Ce besoin irrépressible d’en explorer les multiples variations pour soi-même et tendre à la plénitude jusqu’à plus soif, comme d’autres s’adonnent avec une passion dévorante à la peinture ou à l’œnologie. Peu importe les tabous, les interdits et les anathèmes. Il sait qu’elle seule fixera ses propres limites, que jamais elle n’ira au-delà de ce qu’elle veut conquérir.
    
    Elle lui a parlé du supermarché et elle ne cesse de ressasser cette idée folle. C’est tout de même violent, comme scénario ! Surtout quand on « débute ». Mais elle sait aussi que le temps lui est compté, que cette parenthèse dans sa vie ne sera pas extensible et qu’elle doit s’en offrir la quintessence. Et puis elle a confiance en lui. Jamais il ne l’entraînera dans cette aventure s’il subsiste le moindre doute. Elle aimerait tant le ...
    ... faire ! Pour des raisons très personnelles. Elle qui a tant l’habitude de prévoir, diriger, régenter, elle rêve de se retrouver dans une situation extrêmement exposée. De souffrir délicieusement dans son corps et son esprit d’une humiliation interdite. De n’être qu’un objet de chair, une femelle exposée et pourchassée, vouée à l’hallali. De sentir tout près d’elle ces prédateurs qui lui feront payer cher ce qu’elle a osé faire. Elle reconnaît ce qu’il y a de masochiste dans ce désir impérieux. Ça ne la gêne pas.
    
    Elle sera seule pendant trois jours : le mari part en séminaire (quelle heureuse idée !) et les enfants seront en vacances chez les grands-parents. Pourvu qu’il l’appelle !
    
    Comme tous les soirs, la fenêtre est éclairée. Il pianote sur le clavier de son téléphone. À la troisième sonnerie, il entend une voix grave avec un accent africain à se rouler dans la savane. Aussitôt, une silhouette se détache dans l’encadrement de la fenêtre et lui fait signe, un portable collé à l’oreille.
    
    — Tu es de service, ce soir ?
    — On dirait, non ? Au fait, merci pour la semaine dernière… Putain, quelle gonzesse ! Et ce cul ! Même nos négresses n’en ont pas un comme ça, c’est dire ! C’est une bonne, celle-là ! Où tu l’as dénichée ?
    — Tu ne le sauras jamais. Tu es au supermarché dans les prochains jours ?
    — Après-demain soir. Pourquoi tu me demandes ça ?
    — À partir de quelle heure ?
    — De 23 heures à 5 heures du mat’, comme tous les mardis. Dis-moi où tu veux en venir, mec !
    — ...
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