1. La reine des fourmis


    Datte: 30/10/2019, Catégories: fh, fhhh, couleurs, extracon, inconnu, copains, groscul, magasin, caférestau, boitenuit, anniversai, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, strip, Oral légumes, pénétratio, double, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, init, portrait, initiatiq, initfh, bourge, Auteur: Ln007, Source: Revebebe

    ... les perceptions sont plus précises, décuplées. Tout prend du relief. Souvent il ferme les yeux lorsqu’il écoute de la musique. En ce moment, il ressent une sensation tactile incroyable. Le seul effleurement de sa main et de ses joues sur son sexe a suffi à lui provoquer une onde électrique du bas du dos jusqu’à la nuque. Ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Au fil du temps, pour qu’il ressente une excitation au niveau de son bas-ventre, les pipes qui lui étaient prodiguées devaient être de plus en plus savantes, de plus en plus techniques. Ici, il retourne à la sensation originelle. Ce n’est pas la façon de faire qui le fait monter au plafond, c’est la femme qui est en train d’œuvrer. Alice, qu’il rêvait de posséder et qu’il avait mise au rancart il y a longtemps faute d’y parvenir. Et qui ressurgit, comme si c’était la seule qui en valut la peine. Il ne veut pas la regarder. Pas tout de suite. Il veut d’abord profiter de ce qui est en train de se passer.
    
    Sa bouche mutine à la moue si souvent méprisante l’encercle maintenant doucement. Elle le caresse des lèvres et des mains, mais cela ressemble si peu à une fellation qu’il en est tout de même un peu dérouté. Aucun de ces mouvements de piston, de sucement, de pompage, qu’il connaît si bien. Les femmes recherchent en général l’efficacité, espèrent que l’éjaculation viendra avant la crampe dans les zygomatiques. Non. Alice s’est installée confortablement, elle n’utilise aucune « technique » recensée au Kama Sutra, ...
    ... elle ne cherche à l’amener nulle part. Elle s’amuse avec cette texture changeante, cette peau coulissante, la douceur et la délicatesse de la peau de la verge faisant contraste avec le buisson dru et un peu rêche d’où elle émerge. Elle passe les doigts dans les poils, les démêle, les organise en grosses tresses rasta… Bon, on y voit déjà plus clair. Elle s’attarde maintenant sur le gland, elle le prend alternativement dans la bouche et dans la main et s’amuse à le faire disparaître dans son col roulé, elle lui donne un coup de langue à chaque apparition.
    
    Il se l’imagine telle qu’elle est en ce moment, nue et prête à l’avaler, et autrefois, quand elle repoussait ses avances avec un dédain qui correspondait si bien à sa personnalité austère. Les images d’hier et d’aujourd’hui se superposent. Il en tire la conclusion que rien n’est jamais acquis, que le temps, au bout du compte, aura rendu justice à chacun d’eux. À lui parce que, il y a deux heures à peine, il croyait avoir bouclé la boucle et, devenu las des choses du sexe, déprimait à l’idée de se retrouver devant un vide existentiel. Et à elle qui, après s’être tant réfrénée pendant toutes ces années, va enfin pouvoir faire parler sa libido hors norme. Leurs routes, qui n’auraient jamais dû se croiser, se sont rejointes. Au bon moment.
    
    Voilà une bite qui est faite pour sa bouche, pense-t-elle. Ou peut-être sa bouche est-elle faite pour une bite. Elle se glisse merveilleusement entre ses lèvres, son contact sur son palais ...
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