1. Léna (2/2)


    Datte: 29/10/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, jeunes, copains, école, amour, Oral pénétratio, init, mélo, nostalgie, couplea3, lieuxpubl, Auteur: Filo, Source: Revebebe

    ... pas son mouvement. Il aurait pu ne pas être là, ça n’aurait fait aucune différence. Même pour Marie, il n’existait plus vraiment car elle comprit très rapidement ce qui se passait sous la jupe de la belle blonde aux yeux de nuit. En effet, elle avait remarqué ses mouvements de bassin ainsi que son élocution quelque peu laborieuse. Léna était en train de me baiser sans lâcher Marie du regard. Ce regard plein de promesses qu’elle maîtrisait si bien. Elle y disait le plaisir qu’elle prenait et on pouvait même y voir une invitation à mon amie à nous rejoindre.
    
    J’étais, pour ma part, affreusement gêné de me donner ainsi en spectacle devant mon amie. De mon point de vue, Léna ne pouvait pas s’y prendre mieux pour marquer son territoire. Bien que bouillonnant de fureur contre ma partenaire, je m’efforçai de conserver un air le plus stoïque possible. J’étais coincé tant littéralement que métaphoriquement. Je me haïssais de rester roide et de permettre ainsi à ma partenaire de me faire coulisser en elle.
    
    Léna, quant à elle, était extrêmement amicale et poussait même jusqu’à montrer autant d’intérêt pour Marie qu’elle n’en avait absolument aucun pour Marc. Celui-ci n’avait visiblement rien compris de ce qu’il avait sous les yeux tant il ne pouvait les détacher de ma partenaire. Son regard trahissait ses pensées lubriques. Mais qu’est-ce que Marie pouvait bien trouver à ce pauvre type ?
    
    — Bon, ben on y va nous, lâcha Marie au bout d’un moment et visiblement très remuée. On ...
    ... vous laisse tranquilles.
    — OK, salut, fis-je.
    — Bonne soirée, Marie, lâcha Léna avec son sourire coquin.
    — Salut les gonz’, fit Marc.
    
    Le silence se fit en réponse à cette salutation dont la finesse n’avait d’égale que la subtilité de son auteur. Tout ayant été donc dit, ils s’en allèrent.
    
    — Putain, la honte ! Elle va jamais vouloir me reparler après ça !
    — Je suis d’accord.
    
    Je me tenais les mains sur les yeux. Je voulais être seul. Je voulais pleurer, je voulais courir pour me défouler. N’importe quoi d’autre que de rester là, emprisonné entre les cuisses de cette traîtresse ! Je sentis le poids de Léna se déplacer et ses cheveux caresser mon visage. Il était juste au-dessus du mien. J’enlevai mes mains et ouvris les yeux pour la voir afficher une expression remplie de malice.
    
    — Je suis d’accord. Elle ne va plus jamais te parler, Filo. Tu peux même être sûre qu’elle va t’éviter parce que tu n’existes plus à ses yeux.
    — Tu l’as fait exprès ! Tu voulais pas de concurrence ! T’es jalouse, ou quoi ?
    — Ta gueule, Filo ! Arrête de dire des conneries !
    
    Encore cette réaction violente. Évoquer la possibilité qu’il puisse exister des sentiments entre nous était formellement interdit. Mais j’étais moi-même plus qu’en colère et elle pouvait se carrer ses sacro-saintes règles dans un endroit qui n’était pas près de me revoir avant longtemps ! Elle se saisit de mes bras pour les immobiliser puis continua en se calmant :
    
    — Filo, le bon copain, n’existe plus. Elle t’a vu ...
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