Un typhon prénommé Mathilde
Datte: 28/10/2019,
Catégories:
Hardcore,
Anal
Masturbation
Auteur: pageblanche, Source: xHamster
Loïc n’aurait jamais dû me parler avec autant d’insistance de la nana qu’il venait de rencontrer. Elle avait onze ans de moins que lui et moi et elle s’appelait Mathilde. Elle était étudiante. Un peu gothique sur les bords. Une dévoreuse de livres et de films. Elle aimait le sexe et Loïc ne m’épargna aucun détail de ce qu’ils faisaient ensemble.
De même, il n’aurait pas dû parler autant de moi à Mathilde. J’étais au chômage à cette époque. Je consacrais mon temps à faire de la photo et de la musique. Je faisais souvent des expos dans des endroits divers. Les lieux abandonnés étaient mon sujet de prédilection : maisons, châteaux, hôpitaux, hôtels, usines… avec une préférence pour les photos nocturnes.
Cela devait faire un mois que Loïc me parlait de Mathilde dès qu’on se voyait. Si bien que je savais tout ce qu’elle aimait, et la liste était longue. Tellement longue que je me demandais s’il y avait des choses qu’elle n’aimait pas. Et l’occasion se présenta enfin de se rencontrer. Ce fut à l’occasion de l’inauguration d’une expo que je présentais dans une petite galerie. Depuis le temps que j’entendais parler de Mathilde, et depuis le temps que Loïc lui parlait de moi, nous nous sommes retrouvés l’un en face de l’autre, dans la cohue venue assister à l’inauguration.
Je n’oublierai jamais son regard. Je l’ai trouvée à la fois ordinaire, à la fois troublante. Et tandis qu’on partageait un verre, je ne pus m’empêcher de me remémorer ce que Loïc m’avait raconté ...
... d’elle. De ce qu’elle aimait, de ce qu’elle faisait. Mais je ne pus pas m’attarder, car je connaissais beaucoup de personnes qui étaient présentes. J’étais sollicité et je dus abandonner Loïc et Mathilde pendant un moment.
Puis, vers la fin, tandis que les visiteurs s’en allaient peu à peu, j’ai pu revenir vers eux. J’avais un peu bu et je les ai invités chez moi pour faire un petit after. Cinq ou six autres amis avaient accepté de venir aussi. J’avais des bouteilles au frais.
Je ne vais pas m’étendre sur cette soirée, ni sur la quantité de regards que j’ai pu échanger avec Mathilde, discrètement. Des regards qui se passaient de commentaires. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il arrivé un moment où je me suis retrouvé devant ma bibliothèque avec elle, avec des verres. Loïc n’était pas bien loin dans la pièce, avec d’autres personnes, mais grâce aux bavardages et à la musique, il ne pouvait pas entendre ce qu’on se disait.
Je ne vais pas retranscrire l’intégralité du dialogue, ce serait impossible et peu utile. Je me souviens seulement de certaines répliques, en vrac :
« Je suis content de te rencontrer, Mathilde. Depuis le temps que Loïc me parle de toi. »
Sourire et réponse de Mathilde :
« Il m’a beaucoup parlé de toi aussi. »
Ou :
« J’adore les photos que tu fais. Elles sont vraiment très proches de mon univers intérieur. Tous ces endroits abandonnés photographiés pendant la nuit, ça me parle énormément. Est-ce qu’il t’arrive d’accepter que quelqu’un ...