1. Mal de mer


    Datte: 27/10/2019, Catégories: ff, fhh, cocus, Collègues / Travail bateau, Oral préservati, Partouze / Groupe confession, Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe

    ... attend bien plus qu’une présence ? Je ne sais pas, mais sa réponse me surprend.
    
    — Si votre client est comme vous dites, le problème, c’est que je n’ai que des tenues d’été, très confortables, mais pas au top pour l’élégance française.
    — Ce n’est pas un problème, Anne vous a acheté certaines choses qui devraient suffire.
    
    Et, s’adressant à sa femme :
    
    — Chérie, tu vas les chercher.
    
    Pendant son absence, ni mon patron ni ma femme ne parlent. Où vont les pensées de Léa ? Voit-elle venir un piège ? Est-elle en train de réfléchir à ce que cela implique ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Je voudrais pouvoir la joindre, mais lorsque je compose le "correspondant Skype", rien ne se passe. Son portable ne répond pas. Ils sont en mer, et seule la liaison satellite doit pouvoir passer. Je n’ai même pas le numéro du bateau. Je suis pieds et poings liés alors que ma femme est entre les mains d’un prédateur. La seule chose, outre le fait d’arrêter l’ordi, est que par les touches avec des flèches j’ai remarqué que je peux passer d’une caméra à l’autre et qu’avec le + et le – je peux zoomer ou pas. Et moi, est ce que je devrai parler du problème technique qui rend possible mon espionnage, bien involontaire mais si instructif ? Le dire, c’est reconnaître que j’ai pu voir. Ne pas en parler, c’est laisser à d’autres la possibilité de le faire pour toutes sortes de raisons.
    
    Mais Anne revient, les bras chargés de paquets. La première chose qu’elle en extrait est une robe. Pas ...
    ... nécessaire d’être un expert pour reconnaître que c’est de la marque. Léa se lève pour s’en saisir. Je ne vois pas ses yeux, mais je la connais assez pour savoir qu’elle apprécie la signature. Ma femme – c’est un péché assez répandu – est attirée par le luxe, et si mon salaire est conséquent, il n’est pas suffisant pour qu’elle puise satisfaire toutes ses envies.
    
    — Attendez, j’ai pris cela aussi.
    
    Anne déballe petit à petit ses paquets et pose chaque objet qu’elle extrait sur la table, formant une silhouette féminine.
    
    — Un porte-jarretelles ? Des bas ? s’étonne Léa. Mais on est aux Caraïbes : quelle femme porterait ce genre d’accessoire ?
    
    C’est mon patron qui répond :
    
    — Oui, vous avez raison, mais le luxe et l’élégance des femmes françaises comportent quelques clichés. Mon client doit sentir que l’on s’attache aux détails. C’est un signe, pour les affaires. En plus, le bateau est climatisé. Alors…
    
    Et, s’adressant à sa femme :
    
    — Tu es sûre pour les tailles ?
    
    Anne sourit.
    
    — En principe, oui. J’ai regardé dans sa lingerie, mais il faut tout de même essayer.
    
    Léa ne remarque pas l’aveu qu’Anne a fouillé dans ses affaires. Elle regarde la lingerie, mais aussi divers bijoux qui sont sur la table.
    
    — Ce sont mes bijoux : on ne peut pas se permettre de vous faire porter de la pacotille, il le remarquerait.
    — Léa, il faut que vous essayiez tout cela, insiste mon patron.
    — Quoi ? Maintenant ?
    — Oui. Maintenant. Ici.
    
    Le ton est plus sec. Pourtant ma femme ...
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