Mathilde et Pauline 07 - Histoires de Sexe

Mathilde et Pauline 07

... machinalement.

- On va remonter, je ne suis pas à l’aise ici. Pauline déposa un léger baiser sur ses lèvres pour l’encourager et elle se dirigèrent vers l’ascenseur.

De retour dans l’appartement, Pauline qui s’était maîtrisée pour ne pas ouvrir la sacoche durant le retour vers l’appartement, la posa au pied du lit et regarda Mathilde. Celle-ci la fixait avec un petit sourire qui avait l’air de dire : « Tu comptes mon accord pour l’ouvrir, mais je vais te faire attendre rien que pour t’embêter gentiment… » Pauline comprit le message et avec un large sourire, vint se frotter à Mathilde avec une attitude demandeuse.

- Allez, vas-y ouvre-le, tu as assez attendu !

Comme une petite fille qui ouvre un cadeau de Noël, Pauline se mit à genoux et ouvrit lentement le sac bleu. Il dégageait une odeur désagréable, un mélange d’humidité et de renfermé qui prenait à la gorge, Mathilde était penchée par-dessus son épaule et regardait, attentive. Pauline sortit un paquet enveloppé d’un épais papier brun contenant une trousse noire plus haute que large fermée par un zip métallique. Elle l’ouvrit. Elle contenait des sondes, de la plus fine à la plus grosse, bien alignées dans les compartiments qui constituaient les deux faces intérieures de la trousse. Le métal brillait leur indiquant que l’acier n’était pas attaqué par la rouille.

- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Mathilde.

- Des sondes urinaires, tu n’as jamais… Mathilde fit non de la tête, elle se demandait quel plaisir on ...

... pouvait tirer de ces tiges, mais comme elle était en pleine phase de découverte, elle ne porta pas de jugement négatif, préférant attendre la suite. Pauline continua son exploration. Un autre paquet en papier brun enveloppait un spéculum en parfait état et un autre de même texture, mais plus grand, emballait une sorte de pince ornée de trois tiges arrondies et cintrées. Mathilde reposa la question.

- C’est un écarteur, il permet d’écarter le vagin ou l’anus grâce aux deux poignées de la pince. Une fois les trois tiges insérées, il y a une vis qui permet de conserver l’écartement. Mathilde était plus intéressée par ce dernier objet. Restait un sac transparent. Pauline le sortit et le porta à hauteur de ses yeux. Il contenait un tube en verre de diamètre moyen, fermé à une extrémité, surmonté d’une pièce en métal d’où partait un fin tuyau en caoutchouc noir terminé par une poire. C’était une petite pompe à vide. Pauline avait remarqué la molette servant à retenir ou à laisser passer l’air. Elle connaissait son utilité et avait bien l’intention de l’étrenner sur Mathilde.

- On va nettoyer tout ça dit Pauline.

De retour dans la chambre, Pauline posa tous les ustensiles nettoyés, sortit un livre de son sac : Histoire d’O de Pauline Réage, un grand classique de la littérature érotique édité en 1954, qui gardait une certaine fraîcheur et une vision très réaliste du monde SM.

- Tiens ! Lis-le et essaie d’aller jusqu’au bout, c’est l’histoire d’une femme qui se soumet à son ...