Mathilde et Pauline 07 - Histoires de Sexe

Mathilde et Pauline 07

Chapitre VII : Une journée chez Mathilde

Pauline arriva devant l’immeuble de Mathilde en début de matinée et appuya sur la touche de l’interphone. Quand elle sortit de l’ascenseur, elle lissa machinalement sa jupe bleu marine et passa la main dans ses cheveux cuivrés. La porte s’ouvrit, Mathilde lui apparut comme dans un rêve, elle était maquillée un peu plus que d’habitude, avec élégance et discrétion, la partie vestimentaire respirait le raffinement.

Pauline entra, un peu impressionnée par ce changement radical. Habituellement Mathilde était plus réservée, attendait les décisions de son amie, mais là, elle lui prit la main et l’entraîna directement dans sa chambre. Pauline se remémora immédiatement ce qu’elles avaient vécu pour la première fois.

Elles passèrent presque une heure à se dévorer des yeux, s’embrasser et se caresser fébrilement, Mathilde ne portait plus que sa culotte et Pauline était intégralement nue. Elles se retrouvèrent assises à la tête du lit, parlant de leurs parents et des séparations. Mathilde aborda la violence de son père, ses colères subites et incontrôlables jusqu’à son départ nécessaire au bon déroulement de la vie de celles qui enfin, allaient pouvoir ne plus vivre dans la crainte de prendre un mauvais coup.

- Que fait ton père aujourd’hui ?

- Il est toujours gynécologue. Il a déménagé et consulte dans le sud maintenant.

- Gynéco ? Ça me rappelle quelques bons souvenirs. Et il n’a rien laissé ? dit-elle avec un petit air ...

... gourmand.

- Je crois qu’il reste un sac dans la cave, mais ma mère et moi n’y allons jamais.

- Et tu n’as pas envie de savoir ce qu’il contient ?

- Je ne sais pas, mais toi tu sais, visiblement tu as la curiosité bien aiguisée !

- J’adore ce que l’on appelle le medical sex, ça fait partie de mes fantasmes de soumission. Peut-être que ce sac regorge de surprises sait-on jamais ? Il ne faut pas oublier qu’il appartient à un gynéco, avec tout ce que ça peut impliquer. Tu peux aussi tomber sous le charme de certains instruments…

Quelques minutes plus tard elles se trouvaient dans la cave, réduit étroit et mal agencé où une valise était accrochée au guidon d’un vieux vélo aux pneus dégonflés, des boîtes de rangement en plastique transparent posées les unes sur les autres touchaient presque le plafond. Dans un coin couvert de toiles d’araignées, une petite sacoche bleue.

- Je crois que c’est elle fit Mathilde, mais elle est sale. Pauline agrippa le sac par un côté et tira aussi fort qu’elle en était capable. Il n’était pas très lourd finalement, car loin d’être rempli.

- Eh bien voilà, il n’y a plus qu’à faire l’inventaire et voir ce qui peut être utile.

Pauline sortit la première, Mathilde était en pleine réflexion, sur ce bagage qui appartenait à son père, même s’il ne donnait pas de signe de vie il était tout de même présent à travers cet objet. Elle attrapa un vieux chiffon qui traînait sur un meuble qui un jour avait été peint en blanc et l’essuya ...