1. Uchronie soit qui mal y pense ou l'effondrement de l'humanité [SF] (6)


    Datte: 23/10/2019, Catégories: Divers, Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory

    ... tête sur les cuisses de sa compagne. Irkoutsk était un chien affectueux malgré son côté molosse, mais il ne s’était jamais autant frotté aux deux femmes à leur réveil.
    
    — Toujours partante pour me faire voir cette étrange bête qui t’a agressée ? Profitons de cette belle matinée pour nous balader.
    
    Sophie éclata de rire.
    
    — Tu as vu l’heure ? OK pour profiter du beau temps et se promener ; mais pour la matinée, c’est un peu raté !
    
    — Bah, ce qui compte, c’est de profiter.
    
    Une fois rassasiées, elles enfilèrent des vêtements que le chien savait être le signal de la promenade. Après le traditionnel jeu avec Irkoutsk, plutôt que de suivre le chemin, elles coupèrent par la forêt, ce qui leur permettait de se tenir par le bras en toute discrétion. Elles s’étonnèrent que le chien restât à tourner autour d’elles au lieu de courir devant comme il avait l’habitude de le faire. Il semblait nerveux, levant le museau, furetant comme s’il devinait un danger, ou en tout cas, cherchait à l’anticiper.
    
    — Ah, ces mâles ! Dès que ça a tiré un coup, ça joue les machos protecteurs, plaisanta Emma.
    
    Elles se serrèrent un peu plus l’une contre l’autre en riant, vérifièrent que personne ne pouvait les voir puis s’embrassèrent. Irkoutsk s’assit, les regarda un instant puis donna quelques coups de langue sur son fourreau.
    
    — Eh ben, mon cochon, on dirait que ça t’excite de voir deux femmes ensemble !
    
    — Incroyable ! Ton chien, c’est un homme réincarné…
    
    — Mais que dis-tu là ? ...
    ... Voir deux femmes faire l’amour m’émoustille aussi. Insinuerais-tu que je suis un homme réincarné ?
    
    Les embrassades redoublèrent, jusqu’à ce que Sophie prétende qu’à ce rythme là, elles ne seraient pas rendues sur place avant la tombée de la nuit. Elle avait surtout hâte d’arriver à la clairière où elle pourrait s’étendre sur le tronc d’un arbre déraciné. Une multitude d’arbustes avaient poussé tout autour, dispensant une cachette naturelle ; elles s’y réfugiaient pour des cunnilingus endiablés.
    
    S’y allongeant enfin, Sophie remarqua que le ciel s’ornait d’imposants et magnifiques nuages. Un monticule au sommet duquel trônait une souche massive, offrait un poste de guet idéal qu’Irkoutsk s’empressa de rejoindre. Installé tel un Sphinx, il observait, les oreilles tendues, à la recherche du moindre bruit ou mouvement suspect, lorgnant de temps à autre sur les deux femmes.
    
    Elles s’en donnaient à cœur joie, s’abreuvant de leurs sucs. Elles excellaient dans leurs jeux de langues. Puis, les lèvres luisantes, elles s’installèrent face à face, s’astiquant vulve contre vulve. Essoufflées, Emma se coucha sur sa blonde amante, plongeant le nez dans la chevelure amazonienne de Sophie qui, goulue, s’affairait sur la poitrine de la brune.
    
    Irkoutsk s’approcha à pas de loup ; personne ne lui prêta attention, tant elles étaient concentrées sur leur plaisir. Il ceintura Emma. Plus chanceux que lors de sa tentative nocturne, il n’eut pas à tâtonner longtemps avant de la pénétrer. La ...