1. Uchronie soit qui mal y pense ou l'effondrement de l'humanité [SF] (6)


    Datte: 23/10/2019, Catégories: Divers, Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory

    ... abondante. La cadence démente des va-et-vient lui fit l’effet d’un aphrodisiaque, puissance dix. Elle planait. La sensation de sentir la queue enfler en elle lui procura des idées salaces comme elle n’en avait jamais eues. Elle s’inquiéta lorsque le chibre dans son cul se retrouva comprimé par la dilatation voisine. Un baobab semblait lui pousser dans le ventre.
    
    Irkoutsk se déversa en elle, longtemps. Là, elle ne planait plus ; elle était carrément sur orbite. Si seulement Sophie était réveillée ! Elle lui aurait bouffé la chatte… Emma s’étonna du vocabulaire qu’elle employait. Loin d’être prude, elle n’employait guère de mots fleuris ; cette journée était à marquer d’une pierre blanche. Le chien se retira ; Emma, repue, se hissa sur le lit. Une fois allongée de tout son long, elle s’endormit comme une masse, sans prendre la peine de se couvrir.
    
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    Elle se réveilla dans la même position, à plat-ventre ; Sophie s’était levée et lui avait déposé une couverture sur le dos. Se redressant, elle sentit une petite douleur entre ses fesses : elle n’avait pas même pris la peine de retirer l’objet en latex ! Du foutre canin s’échappa de son sexe. Elle n’en revenait pas de ce qu’elle avait fait cette nuit. De ce qu’elles avaient fait. La faim la tiraillait mais elle passa en vitesse sous la douche avant de se préoccuper de son estomac. Sophie, installée sur la terrasse, se prélassait au soleil ; sa chevelure accrochait la lumière dorée. Une ample robe blanche ...
    ... dévoilait ses épaules, tirant parti du beau temps tardif pour parfaire le hâle de sa peau.
    
    — J’ai les crocs !
    
    — Bonjour, ma chérie. J’ai préparé un petit dej’ copieux. Il y a du bacon, des œufs, des saucisses…
    
    — C’est un banquet ! Mais j’ai une faim de loup, alors ça tombe bien. Comment te sens-tu ?
    
    — Bizarre ; j’ai l’impression d’avoir imaginé cette nuit plus que de l’avoir vécue. J’ai l’impression que ce n’était pas moi…
    
    — Moi pareil… mais je voulais parler de ta fièvre.
    
    — Plus rien. Je pète la forme. Par contre, j’espère que tu ne m’en voudras pas pour… ce qui s’est passé cette nuit.
    
    — Ne crains rien. Je dois t’avouer que pendant que tu dormais, j’ai fait comme toi. Comme si quelque chose me poussait à ça.
    
    — Tout comme moi. J’ai honte de l’avouer, mais j’y ai pris un énorme plaisir. Tu crois que ça nous reprendra, cette envie irrépressible ?
    
    — On verra ; si c’est irrépressible, ça ne nous laisse pas le choix.
    
    Irkoutsk vint saluer Emma. Il pointa le museau contre le pubis de la jeune femme et émit un petit jappement. Elle lui caressa la tête.
    
    — Dis donc, toi, tu es un sacré animal ! Je n’imaginais pas qu’un jour je ferais ménage à trois avec un chien… plaisanta Emma. Bon, il faut que je mange : tu nous as épuisées toutes les deux, cette nuit.
    
    Elle s’installa sur une chaise en osier et piocha dans les assiettes pleines de nourriture. Elle mordit à pleines dents, savourant les préparations de Sophie. Elle ricana en regardant l’animal poser la ...