Chair fraîche 5
Datte: 21/10/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Accent, Source: Hds
... main je prépare l’attaque et vlan, deux doigts franchissent le Rubicon, tournoient et s’enfoncent dans le fondement farouchement défendu depuis des années. Les doigts tournent, vont et viennent, agrandissent l’ouverture, détendent l‘anneau sacré.
Je remonte sur mes genoux, crochète des deux doigts le cul percé pour le faire relever, attrape les hanches, je fais avancer mon gland sur l’ouverture libérée. Alors sans ménagement je force, pousse, m’arc-boute, appuie ma verge solidement gainée par ma main. Les chairs s’écartent, l’anneau cède, le passage étroit se libère et je m’enfonce en saccades volontaires dans le chemin interdit. Le hurlement de Gina se prolonge en sanglots. La porte de la maison claque. Les pas de Julien s'éloignent. J'ai bien fait mon boulot, je l'ai écoeuré.
Gina secoue son arrière train, veut me désarçonner. Le rodéo dure, je tiens bon, elle fatigue, s’affaisse enfin, soumise et pleure sa rose perdue. C’est gagné, je suis le premier, je me retire, un peu honteux mais satisfait. Gina tourne la tête, me voit.
-Louis, c’est toi ? Pourquoi ? Pourquoi es-tu sorti ?
- Pardon, je n’aurais pas dû. C’est un coup de folie. Si tu ne veux plus, je ne recommencerai plus ce voyage en terre jaune. Attends, je vais me laver.
- Fais attention, Julien vient d’entrer, j’ai entendu la porte claquer.
Le moteur de son engin pétarade, s’éloigne. Inutile de la contredire.
- Oh! Il s’en va. Nous a-t-il entendus?
- Certainement, tu as hurlé ta ...
... satisfaction et il n'est pas sourd. Je pense qu'il enrage et ça me fait du bien.
-Ah!
Ai-je bien entendu, a-t-elle murmuré: « ça lui apprendra »?
Malgré mes efforts, elle n’est pas guérie de lui. A 17 heures, je gis épuisé, les reins en marmelade, la queue molle dans la bouche d’une Gina désabusée. L’oiseau n’est pas revenu.
- Tu sais mon chéri je t’aime. Je n’aime que toi, je n’aime que toi. Tu me garderas?
Elle ballotte mon membre défait par ce fol après-midi, d’un doigt à l’autre, le lèche au passage, lève les yeux et répète « je t’aime tant, je n’aime que toi ». Veut-elle s’en persuader après le doute?
- Je ne te crois pas. Tu m’appelles « petit » aux moments les plus chauds. Tu me réserves des restes. Tu aimes un autre homme, tu es amoureuse de ton petit, pas de moi.Tu crains ses réactions s’il t’entend faire l’amour avec moi. Tu es en train de t’évader. Je t’aimais, tu en aimes un autre, je ne te retiendrai pas.
Elle longe mon corps, vient à ma hauteur, jette un coup d’œil désespéré au réveil, fait une moue, me redit son amour avec un air malheureux, le regard triste, si triste, à me foutre le cafard et la peur de l’avoir définitivement perdue. Est-ce moi qu’elle embrasse avec tant d’ardeur? Je revis ses baisers de lundi et d’hier avec le petit, longs, profonds, humides, acharnés, fouilleurs. Ces étreinte, ces embrassades, pour qui sont-elles? Pour moi ou par procuration pour l'autre? Baisers d’amour sincère ou baisers destinés à l’apprenti, à l’amant en ...