1. Un moment d'égarement


    Datte: 16/03/2018, Catégories: fh, fhh, hbi, hplusag, fplusag, extracon, profélève, poilu(e)s, piscine, jardin, hsoumis, Oral pénétratio, hdanus, hsodo, couple+h, Auteur: François G., Source: Revebebe

    Dans les épisodes précédents : Carole et François sont de jeunes mariés amoureux depuis le lycée. L’arrivée de Jean-Pierre, un quadragénaire libéré, va venir perturber l’équilibre du jeune couple. Carole tombe sous son emprise. François finit par s’en apercevoir, mais une « petite voix » lui conseille la patience plutôt que l’affrontement. En serrant les dents, il assiste à la perversion de son épouse. Jusqu’à quand ?
    
    Je partis sans me retourner. Carole me courut après, essayant de m’arrêter, de me retenir. Désormais froid et déterminé, je rentrai dans la maison de campagne, elle accrochée à mes basques, pleurant, geignant, se donnant en spectacle devant nos amis médusés. Je pris les clés de ma voiture et je partis dans la nuit.
    
    À l’époque, le portable n’existait pas. Je roulais doucement, les pensées se bousculant dans ma tête. Pour la première fois, je ne savais plus trop où j’en étais. Il fallait que je reprenne le contrôle de la situation. Je décidai de ne pas me rendre à notre appartement mais de rouler comme ça, au hasard, pour réfléchir.
    
    J’essayais d’imaginer ce qui avait pu se passer après mon départ. J’avais dû sérieusement casser l’ambiance. Paradoxalement cette pensée me fit sourire. Les uns et les autres ne devaient pas trop savoir si c’était du lard ou du cochon. La plupart devaient penser qu’il devait s’agir d’une querelle d’amoureux un peu plus forte que d’habitude. On les avait habitués à nous chamailler régulièrement. Seuls quelques initiés ...
    ... devaient connaître la vérité. Je cherchai à calculer combien ? De ce combien devait dépendre la suite des événements et l’attitude que je pouvais adopter. Petit à petit, ma nouvelle stratégie se mettait en place.
    
    Combien donc ? En dehors des trois protagonistes, seules, à mon sens, deux femmes avaient compris : Yvette, mon amoureuse, et Chantal, ma copine la coiffeuse. Pas plus j’en étais sûr. J’étais sûr aussi que Chantal avait pris les choses en main et qu’elle avait dû passer Carole au « confessionnal » et sans doute lui avoir mis les points sur les i. À cette heure-là, les deux briseurs de ménage avaient dû battre prudemment en retraite, Carole devait être en train de pleurnicher sur l’épaule de Chantal avec peut-être Yvette en spectatrice. Quant aux autres, ils devaient sans doute finir les dernières bouteilles, profitant de la douceur de la nuit et ayant déjà oublié l’incident.
    
    Je me dis également qu’il était tout à fait possible que le trio ne sache pas tout ce que j’avais vu et donc que je pouvais toujours croire les conseils de la petite voix. Je savais désormais ce que j’allais faire, mais il fallait ménager mes parents et mes beaux-parents. Je rentrai chez moi. J’écrivis un mot laconique indiquant que je partais plus tôt pour Paris poursuivre mon stage. Je fis ma valise et je pris le premier train pour la capitale. Demain j’appellerai Chantal. Les coiffeuses ne travaillent pas le lundi.
    
    J’étais en effet à Paris dans une école qui formait les jeunes cadres de mon ...
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