1. Histoire des libertines (8) : Théodora, la putain devenue impératrice de Byzance.


    Datte: 18/10/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... elle allait vers les serviteurs de ceux-ci, y en eût-il trente, et s’accouplait avec chacun d’entre eux. Lorsqu’elle avait usé de ses trois ouvertures, elle adressait des reproches à la nature, s’irritant qu’elle n’ait pas percé ses seins de manière un peu plus large pour qu’elle puisse expérimenter une nouvelle façon de s’accoupler.»
    
    Procope dit de Théodora que sa réputation était épouvantable : « Ses nombreux amants étaient signalés par cela seul qu'on savait qu'ils avaient obtenu d'elle des jouissances contre nature; et sa réputation devint telle, que, lorsqu'elle se montrait sur une place publique, les gens respectables s'empressaient de changer de chemin ».
    
    Il est certain que Théodora n’a pas froid aux yeux. Petite brune au teint clair, elle possède des yeux magnifiques et singuliers, ainsi qu’un corps extraordinaire, qu’elle exhibe sans pudeur. Elle est souple et entrainée au funambulisme… C’est une belle femme, et elle a compris le pouvoir que cette beauté lui donne sur les hommes. Elle apprend à séduire, à maîtriser ses gestes et son allure…
    
    Elle tente d’infiltrer les milieux élégants. C’est à qui l’aura pour maîtresse, à coups de cadeaux mirobolants. Cette existence forge son caractère, l’oblige à faire preuve d’autorité et d’indépendance, et à se faire respecter tout en cultivant son charme ravageur. Elle entretient son corps avec des soins quotidiens, thermes, massages et dort aussi beaucoup pour reposer ses traits.
    
    MAITRESSE D’UN NOTABLE ET A NOUVEAU ...
    ... PROSTITUEE
    
    À l’âge de 16 ans, elle devient la maîtresse d'un haut fonctionnaire syrien, Hecebolus, avec qui elle restera pendant quatre années. Elle part avec lui en Afrique du Nord, lorsque celui-ci prend ses fonctions de gouverneur de la province libyenne de Pentapolis. Le couple s'installe à Apollonia, la capitale de la province (au nord-Est de l'actuelle Lybie). Loin de son cercle de connaissances de Constantinople, Théodora semble s'y ennuyer. De plus, elle supporte de plus en plus mal d'être cantonnée au rôle de concubine. Alors qu'elle espérait devenir l'épouse officielle d'Hecebolus, celui-ci la présente comme son « accompagnatrice » voire comme sa « domestique ». Procope dit que Théodora « offensa cet homme ». En clair qu’elle le fit cocu !
    
    Hecebolus prit une décision radicale : il la chassa. Théodora gagna Alexandrie, puis revint à Constantinople. Pour survivre et financer son voyage, elle aurait, à nouveau, exercé le « plus vieux métier du monde », de port en port.
    
    METAMORPHOSEE
    
    Théodora comprend qu’elle ne peut pas compter que sur son corps et sa beauté. Alors elle se cultive, apprend à lire et à écrire, certainement à Alexandrie.
    
    Bien décidée à faire oublier son passé un peu sulfureux, elle revient métamorphosée.
    
    Elle entretient de bonnes relations avec une certaine Macedonia, danseuse devenue voyante qu’elle a rencontrée en voyage, et qui lui fait côtoyer le beau monde de Constantinople. C’est vraisemblablement par son intermédiaire, on ne sait ...
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