On passe à l'acte
Datte: 17/10/2019,
Catégories:
fh,
fhhh,
cocus,
inconnu,
fépilée,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Humour
Auteur: Alain Allain, Source: Revebebe
... Vincent vit que le voisin avait substitué ses phalanges par une longue langue. Le muscle gustatif s’agitait dans le vide, ostentatoire, sans gêne, obscène. Maryse tendit la main vers son mari.
— Approche-toi.
Elle prit son sexe en main.
— Embrasse-moi, dit-elle encore en livrant sa moule à la langue avide.
Vincent maintint fermement la tête dans ses mains et lui fouilla la bouche avec sa langue pendant que l’autre, pareillement, lui fouillait le coquillage. Emporté par la situation, il éprouvait des émotions inédites. Maryse s’écarta du baiser qui étouffait ses gémissements. Son regard était autre, lubrique, libidineux ; il ne la reconnut presque pas. Elle s’accroupit soudain. À vingt centimètres de l’œil du voyeur, elle masturba son mari et le mit en bouche. Gourmande, elle lécha le dessous du gland ; gloutonne, elle le saliva jusqu’aux bourses. Vincent bandait comme un mulet. Sa femme tantôt le regardait, tantôt aguichait l’inconnu avec des manœuvres virtuoses, du genre tordre le cou pour aller contenter ses papilles derrière les roustons ; choses qu’elle ne faisait jamais.
La situation semblait l’inspirer ; tant l’inspirer qu’elle ouvrit la bouche devant le trou pour y agiter la langue. L’appel était, si l’on peut dire, sans appel. L’anaconda força sa tête aveugle dans le goulot de granito et vint faire le beau chez ses voisins en dressant son bec fendu vers le plafond. Maryse y passa des doigts gentils, puis le prit en main en plantant son regard dans ...
... celui du mari. Elle ne le regardait pas pour demander son consentement mais pour le défier, comme pour dire « Regarde ce que je fais. » Elle caressait l’engin à pleine paume ; ses doigts n’en faisaient pas le tour. Enfin elle l’emboucha, sans quitter Vincent du regard.
Heureusement que la bouche était grande ; même en bâillant, elle ne l’ouvrait pas autant. Afin de pouvoir empoigner la colonne à deux mains, elle lâcha le membre marital ; heureusement : il était sur le point de jouir. En effet, l’image de ce pur et délicat visage juvénile en train de téter une telle obscénité représentait un contraste extrême. Elle donnait de la bouche, suçait, léchait, pompait, tétait le gland, y roulait sa langue, le branlait contre son nez, le passait sur les joues, dans le cou… Elle alla même jusqu’à emprisonner l’énorme hampe entre ses seins qu’elle pressa l’un contre l’autre sans sortir le gland de la bouche et sans quitter son mari des yeux : une vraie… le mot était en train de prendre forme. L’anneau d’or, témoin de leur union sacramentelle, qui glissait le long du sexe étranger enflammait le jeune marié d’une jalousie transformée en réacteur.
Au cours d’une éclipse du monstre, qui sans doute voulait faire une pose pour ne pas cracher son venin tout de suite, elle présenta le bout d’un sein devant le trou. La langue obscène réapparut, et la bonne Samaritaine se fit mouiller un téton. En comprimant le berlingot laitier, elle réussit à faire passer la tétine de l’autre côté de la mince ...