1. On passe à l'acte


    Datte: 17/10/2019, Catégories: fh, fhhh, cocus, inconnu, fépilée, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Humour Auteur: Alain Allain, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode 1 :Fantasme ou illusion ?Un jeune marié s’était fait du souci au sujet de son épouse qui tardait à revenir d’une visite dans des WC publics dans lesquels la cloison de séparation était pourvue d’un trou pour voyeurs.
    
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    Cinq mois de mariage suffisent à installer des habitudes. Vincent, par exemple, prenait toujours sa douche du soir avant Maryse. D’abord parce qu’elle restait sous l’eau une éternité et qu’attendre son tour n’avait pas les vertus calmantes requises pour un bon sommeil, mais surtout parce qu’une fois couché, il aimait prendre un livre et, sous le cône de lumière du chevet, faire balancer son regard comme un pendule entre le bouquin et l’image floue de sa femme nue derrière la vitre embuée du tub. Ce n’est pas qu’il aimait la voir floue, pas du tout : il aimait simplement l’observer nue, à son insu ; une sorte de voyeurisme domestique. Il faut dire que Maryse était faite pour les pupilles. Il n’en finissait pas de bénir le privilège d’avoir marié une fille si belle. Il ne se lassait pas non plus de son regard, de ses sourires, de sa voix, de sa membrure délicate et de la grâce de ses gestes… Elle était naturelle comme une enfant et belle comme une déesse. Bref : il était fou amoureux de sa petite Maryse qui le gratifiait d’une réciprocité de chaque instant.
    
    Elle ferma les robinets. Il ne fallait pas rater sa sortie. Les cheveux collés, elle quitta la cage de verre et fit un pas vers le porte-serviette ...
    ... pour arracher le tissu éponge de son support, s’en couvrir la tête et le presser contre son visage. C’était l’image que Vincent attendait : le corps nu et le visage caché. Il n’avait pas encore établi de liaison entre Platon et Eros, entre sentiment et sexe, entre pureté et lubricité ; bref : entre la tête et le cul. L’image de la chair ensorcelante restait en décalage avec le regard profond, immatériel, romantique de sa muse. Il avait un petit problème de ce côté-là qui l’amenait à ne faire l’amour que dans le noir.
    
    Séchée, pommadée, parfumée, Maryse vint s’allonger sous le drap.
    
    — J’ai peur qu’avec la lumière, les moustiques entrent, dit-elle.
    
    Vincent ferma son livre et éteignit la lampe de chevet. Elle se blottit contre lui.
    
    Il faisait chaud. La fenêtre était ouverte. Les persiennes exhalaient un peu de l’air frais de la nuit, un peu de la lumière de l’éclairage public, et beaucoup des stridulations des grillons nocturnes.
    
    — Tu as sommeil ? demanda-t-elle.
    — Un peu.
    
    Elle promena ses lèvres sur le cou, les clavicules, les pectoraux, ponctuant le parcours de petits bisous, puis s’arrêta sur le mamelon couronné de poils. Vincent gonfla le torse pour ratifier la manœuvre. Il avait le téton sensible, et elle le savait. Elle y glissa la langue.
    
    — Hmm, fit-il.
    
    La main de la jeune mariée descendit le long du ventre et saisit le serpent qui somnolait dans son nid de poils. Elle agita sa langue sur la petite éminence pectorale et y colla ses lèvres pour la ...
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