Vendanges tardives - Histoires de Sexe

Vendanges tardives

... s’enlacèrent, se caressèrent, se malaxèrent, intensément. Nathalie avait relevé sa robe, Balou agenouillé à ses pieds, butinait son orchidée mouillée. Adossée à un mur de velours, elle appuyait la tête de son amant contre le centre de son plaisir.

— Oh ouiiiiiiiiiiiiin fais-moi jouir avec ta bouche, avec ta langueuuuuu, ouiiiiiiiiiiiiiii !

Cette longue supplique attira un groupe de femmes, suivi d’hommes qui se masturbaient en les suivant. Les femmes étaient habillées de la classique robe du soir, alors que les hommes étaient dans la simple tenue d’Adam.

Certaines branlaient, d’autres suçaient, mais aucun attouchement masculin n’était permis. Ségolène était parmi le groupe. Elle avait le sexe d’un notable parisien en bouche, mais elle le quitta pour embrasser Nathalie qui gémissait sous la langue de Balou.

— Et moi et moi, gémit-il.

Il fut happé par deux autres femmes qui lui administrèrent une double fellation. Ségolène et Nathalie s’embrassèrent goulûment. Les hommes à proximité se masturbaient avec frénésie devant le spectacle que le trio offrait. Nathalie, le ventre en feu, explosa dans une myriade d’orgasmes. Balou conservait sa langue en elle, ensuite ses doigts la pénétrèrent à leur tour. Ségolène lui mordillait le bout des seins. Offerte ainsi à ses deux amis, elle laissa venir à elle la tempête du bonheur.

* * * * *

Le tabouret du bar grinçait. Balou dégusta sa bière. Cette soirée délirante lui avait donné soif. Les filles s’étaient gentiment ...

... moquées de lui, lorsqu’il avait râlé en constatant que sa veste de smoking était maculée de tâches de sperme.

— Ce que tu m’as dit toute à l’heure, c’est vrai ? questionna Balou.

Nathalie le regarda intensément, puis répondit :

— Je suis sérieuse tu sais, j’éprouve des sentiments très forts pour toi. Certes, je suis mariée, mais ce n’est pas une fin en soi.
— Tu sais très bien que c’est impossible nous deux, t’es une femme publique, t’as deux gamins, un mari qui t’adore et qui gagne un fric monstre avec sa boîte d’informatique. Pourquoi t’enticher d’un mec comme moi, hein ? Je ne suis pas du même monde, on n’a pas les mêmes valeurs. Putain, je cause comme une pub maintenant.
— Non mais t’es vraiment con ou tu le fais exprès ?
— Si je peux me permettre…
— Ségo, tais-toi, ça ne te regarde pas, aboya Nathalie
— Quoi ? Et bien dis-moi ma chère amie, et si j’étais moi aussi amoureuse de Balou, hein ? J’ai aussi mon mot à dire !
— Ohhh My God, je crois que je vais vous laisser Mesdames…
— Non tu restes ! crièrent à l’unisson les jeunes femmes.
— Comment ça amoureuse de Balou, toi Ségo la femme bi et libérée par excellence ? enchaîna Nathalie.
— Ben oui, il faut avouer que depuis que je connais cet homme, je vois la vie différemment.
— Ecoutez Mesdemoiselles, j’ai aussi mon mot à dire, que je sache ! Alors et d’un, je ne tiens à m’engager ni avec une femme mariée ni avec une autre. Et de deux, je désire conserver ma liberté. Et de trois, je dois dire que je suis ...