Vendanges tardives - Histoires de Sexe

Vendanges tardives

... par cette nouvelle.

Clac !

Elle gifla Balou, puis tourna immédiatement les talons.

— Ben voila, fallait bien que ça arrive, dit-il d’un air philosophe.
— Comment la connais-tu, cette vieille pimbêche ?

Balou se massait la joue qui le brûlait, il but une gorgée de vin et répondit :

— Cette dame a de la classe, je lui ai rendu service un jour, et nous sommes devenus amis.
— Mmmm, amis au lit, oui !
— C’est ma vie privée, je pense que je n’ai de compte à rendre à personne.
— Si Nathie l’apprend, elle risque de piquer une colère terrible et de te chercher des poux sur la tête concernant le contrat signé.
— Oui, oui, je sais, à moi de calmer le jeu, allez, viens, je t’offre un verre.

Elisabeth était invisible, pourtant Balou savait qu’elle avait rendez-vous avec Bernard. Ségolène quant à elle, fut accaparée par un groupe de trois femmes, qui l’emmenèrent discrètement à l’écart. La soirée commençait.

Les lumières baissèrent d’intensité, par endroit la pénombre régnait. Plusieurs femmes frôlèrent Balou, laissant leurs mains s’égarer. Des soupirs, des frottements, des gémissements, commençaient à se faire entendre. Au détour d’un couloir, Balou pénétra dans une pièce qui lui semblait ronde. En son centre Elisabeth, nue, les yeux bandés, assise sur un tabouret, était entourée d’une dizaine d’hommes nus également, verges dressées. Elisabeth les suçait et les masturbait de ses deux mains. Derrière elle, se tenait son maître de chais, le fameux Bernard. « ...

... Effectivement, on dirait le sosie d’un célèbre ex-animateur d’émission littéraire », se dit Balou.

Un sentiment de gêne s’empara de lui, voir ainsi sa maîtresse livrée à ces hommes ne lui plaisait guère. Il s’approcha du groupe. Elisabeth souriait, elle rigolait même lorsqu’elle le pouvait. Elle prenait indéniablement un malin plaisir à offrir sa bouche et ses caresses de cette façon. Une once de jalousie parcourut Balou. Allez, tu savais très bien à quoi t’attendre en venant ici ».

— Elle est bonne,hein ?

Balou sursauta. Nathalie se tenait à côté de lui.

— Mais que fais-tu là, tu vas te faire repérer !
— Pffttt, arrête, tous les gens d’ici je les connais et j’en ai autant à leur service.
— Punaise, j’hallucine, moi qui te croyais au-dessus de cette mêlée !
— Et toi, dis donc, tu me fais des infidélités avec une rivale politique, non mais ! Je sais que tu la baises, j’ai mes sources. Je n’ai pas à être jalouse, non ? Il n’y a rien entre nous que je sache.
— Hummm, juste un contrat commercial…
— Ouais, ça c’est une autre paire de manche, mon cher ! Mais sache que j’honorerai mes engagements, tu n’as pas à te faire de soucis, ton patron ne te virera pas.
— Comment peux-tu parler ainsi ?
— Non mais je rêve, tu me trompes avec cette pouffe et je dois la fermer !
— Euh, je pensais qu’il n’y avait rien entre…
— T’es vraiment con ! lança Nathalie, avant de se jeter dans les bras de Balou.
— Embrasse-moi idiot !

Bouche contre bouche, ventre contre ventre, ils ...