1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1340)


    Datte: 16/10/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    Les Nuits de Sophie au Château – (histoire écrite par Monsieur de Silence et textes améliorés par MDE) – (Suite de l'épisode précédent N°1339) -
    
    Après nous être arrêtés et avoir apprécié, Maîtresse, ma mère adoptive qui m’accompagna dans l’exécution d’une révérence envers Monsieur le Marquis, qui devait se trouver comme prévu en face de nous… En nous relevant ce n’était plus ma respiration que j’entendais, mais les battements de mon cœur. Maîtresse me laissa et Monsieur le Marquis vint me rejoindre. D’ores et déjà, nous étions prêts pour l’étape suivante. Je respirais désormais l’odeur du Noble sans arriver à en nommer l’essence tellement je ressentais la pression bien trop rapidement me submerger.
    
    - Tout va bien se passer, me susurra Monsieur le Marquis.
    
    Cinq mots glissés à mon oreille suffirent à me faire revenir à moi à temps. Nous étions en position, main dans la main, comme pour un lointain tango. Le Silence régnait dans la salle, comme dans un tombeau. Ce fut Monsieur Walter qui le brisa en s’exclamant fortement à l’assemblée des convives :
    
    - Monsieur le Marquis accompagnera Mademoiselle de Saint-Ange dans sa Valse de passage.
    
    Les premières notes du Clair de Lune de Claude Debussy commencèrent sous les applaudissements. J’adorais Debussy, il avait su aborder la musique classique sous un point de vue moderne et encore inégalé. J’étais persuadé que Maîtresse l’avait choisi car je l’appréciais beaucoup. Même si toute la suite dont provenait le Clair de Lune ...
    ... avait été composée pour piano, ce soir ce dernier était accompagné d’un quatuor à cordes pour une transcription au rythme en partie changée pour la valse. Avant que je ne le réalise, je dansais avec Monsieur le Marquis devant toute l’assemblée. Un pas après l’autre, nous évoluions sur le parquet sans jamais nous arrêter, tournant à droite puis à gauche avec parfois quelques figures. Monsieur le Marquis dirigeait fabuleusement, tout en légèreté, tout en volupté. Je constatai clairement que j’avais à faire à un remarquable danseur qui ne manquait ni de classe, ni d’un certain talent à cet exercice. Nous tournions l’un contre l’autre, sereins. Je remarquais qu’il n’avait pas Ses mains nues, il portait des gants.
    
    - Il était inconcevable pour la Maitresse qui te soumet que je puisse danser avec toi sans le port de gants. Une jeune fille ne peut pas avoir une main non gantée contre sa taille, c’est inconvenant, me souffla Monsieur le Marquis à l’oreille après un pas tourné.
    
    Ma mère adoptive voulait sûrement protéger la morale affichée, et qu’au moins cette danse reste pudique en dépit de la nuit que j’allais passer. Elle était très attachée au cérémonial et aux traditions, je ne doutais donc pas que tout avait été orchestré pour satisfaire ses recommandations, surtout qu’à l’évidence, le Châtelain était de la même veine, du même comportement cérémonieux. Nous valsions parmi les étoiles avec seulement la lune comme témoin, m’imaginais-je. Il n’y avait que nous et la musique et ...
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