1. Deux paires de deux


    Datte: 15/10/2019, Catégories: fh, intermast, Oral pénétratio, occasion, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... est moins ostensible que les autres.
    
    Diverses parties s’enchaînent, mais toujours pas à l’avantage de mon copain. À peu près une heure plus tard, Anton peste :
    
    — Ah non, ça ne peut pas se terminer comme ça !
    — Laisse tomber, t’as plus un seul sou ! lui conseille son voisin de gauche.
    
    Dédaignant le conseil, Anton s’adresse à son vis-à-vis :
    
    — Sylvain, tu peux me faire crédit, non ?
    — Je te signale que tu as déjà eu droit par trois fois à un crédit. Anton, admets ta défaite, point barre. Il y a des jours où la chance est partie voir ailleurs…
    
    En les claquant, Anton pose ses mains sur la table :
    
    — Non, il me reste du crédit, figure-toi !
    — Ah bon ? Tu es à sec, tu t’acharnes en vain, ça ne sert à rien !
    — Oui, je joue Floriane !
    — QUOI ?
    
    Là, c’est moi qui viens de protester, tandis que les autres haussent des sourcils. C’est un peu moins visible chez Sylvain qui reste assez flegmatique :
    
    — Tu joues Floriane ?
    — Oui ! Avoue que c’est largement intéressant, non ?
    
    Prestement, j’interviens :
    
    — Eh oh ! Tu pourrais me demander mon avis !
    — T’inquiète ! Je gère !
    — Justement ! Je m’inquiète ! Ça va pas la tête ?
    
    De sa voix étonnamment calme, son menton posé sur ses poings, Sylvain reprend :
    
    — Et ça signifie quoi : jouer ta petite amie ?
    — Eh bien, la peloter un petit coup ! T’en meurs d’envie, non ?
    
    Abasourdie, je proteste :
    
    — Mais t’es malade ou quoi !
    — Toi, la ferme, fais pas ta mijaurée ! De plus, t’as rien à craindre, car je ...
    ... vais gagner !
    — Tu vas gagner ? Mon œil, oui ! Tu perds depuis le début de cette soirée !
    
    Nous regardant sans ciller, Sylvain, un grand sourire aux lèvres tel un tigre en train de savourer intérieurement son futur repas, balance sa bombe :
    
    — Hum… J’ai une proposition à te faire, Anton.
    — Vas-y, je t’écoute.
    — C’est très simple : tous mes gains de ce soir contre un week-end avec Floriane. Je te la rends dimanche soir.
    
    Un très lourd silence s’installe. Je suis tellement estomaquée que je ne sais plus quoi dire. Par contre, visiblement, Anton cogite comme un fou, c’est tout juste si je ne vois pas sortir de la fumée de ses oreilles ! C’est d’ailleurs lui qui brise le silence sous le regard très perplexe des autres joueurs :
    
    — Tous tes gains de ce soir contre un week-end ? C’est ça que tu viens de dire ?
    — Oui, ce week-end-ci. Dès que tu auras perdu.
    — Comme ça, là, tout de suite ?
    — Oui, comme ça, là, tout de suite, si tu perds ! Et contre tous mes gains, si tu gagnes ! À toi de voir.
    
    Un autre silence s’installe. Les deux autres joueurs suivent la scène avec intérêt, cette partie de poker devenant décidément très intéressante, même s’ils ne sont plus concernés. Moi, tétanisée, je ne proteste même pas ! Remonté à bloc tel un coq, Anton pose ses conditions :
    
    — OK, mais un seul coup, toi et moi ! Et c’est moi qui bats les cartes.
    — OK, mais c’est Floriane qui les distribue à sa guise…
    — OK, ça me va.
    
    J’arrive à m’extirper de mon immobilisme, je me plante ...
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