1. Fureur noire des cocus 2


    Datte: 16/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... improbable spectacle avec lui. Il te fallait une grosse bite, tu l’as trouvée, garde la bien avant de te la faire enlever par une autre victime de ses engagements bidons.
    
    Mamadou s’enfonce dans son silence. Personne ne fera tarir les larmes de Patricia. Mamadou est pris au piège. En présence de Rana, la grande brute craint des représailles physiques immédiates. Sa situation d’homme désarmé et menotté ne lui convient guère et comment pourrait-il s’engager envers une femme objet que visiblement il ne respecte pas. Il a pris son plaisir avec elle, il lui a fait subir le pire et pour s’imposer il a fait miroiter le trottoir comme dernier refuge si elle ne lui obéissait pas. C’est Rana qui insiste :
    
    - Sais-tu que tu vas perdre ton poste à l’éducation nationale si nous te dénonçons. Tu es un pervers que l’on ne laissera pas au contact de lycéens.
    
    Voilà qui déride le sinistre gaillard ;
    
    - Comment fais-tu, pauvre innocente, pour croire que je travaille encore au lycée. Il y a presque un an que j’ai démissionné pour me lancer dans un métier bien mieux rémunéré et tellement plus ...
    ... attrayant. Maintenant tu sais ce que je fais et tu sais aussi comment j’ai fini de payer la maison ou notre superbe voiture. Je quittais la maison pour te donner le change. En réalité, depuis je vis comme un prince, j’ai des nanas à gogo, du fric et du plaisir plus qu’il n’en faut. Mes nuits sont des rêves avec des créatures triées sur le volet, des salopes assoiffées de sexe. Aussi longtemps que j’aurai la santé ma profession nous enrichira. Calme-toi, avec moi, ton avenir est assuré. Je tringle des nunuches comme celle-là, ça me fait du bien et elles raffolent de mon joujou, mais c’est toi que j’aime. Jamais je n’ai pensé au divorce, rassure-toi. Tu vas me libérer et nous rentrerons gentiment chez nous, hein ma chérie.
    
    – Non, vous entendez ; « IL m’AIME ». Pauvre type. Tu veux m’apitoyer pour que je te délivre ! Tu me prends pour une conne. J’en ai marre de te servir de bonniche. Va te faire voir chez les Grecs ! Ton avenir n’est plus assuré, surtout pas avec moi. Alors sois heureux avec ta nunuche si elle te supporte. Mais avant tu as des dettes à payer. Ne rêve pas trop vite d’évasion. 
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