1. La violoniste Laura Torillo a disparu ! (1)


    Datte: 14/10/2019, Catégories: Hétéro Auteur: megalosex, Source: Xstory

    Le deuxième tome de ma saga bouclé, laissons-nous tenter par une nouvelle aventure du sergent Garcia. Bien qu’il ne s’agisse pas, à proprement parler, d’une suite de : «Comment j’ai pu sauter Surloca Zillon », il pourrait s’avérer utile de relire cette dernière, pour prendre connaissance des personnages et des lieux, ceux-ci étant, à peu près, les mêmes.
    
    §§§§§§§
    
    San Antonio (Texas) USA - Commissariat de district – matinée du début septembre 1987
    
    « La violoniste Laura Torillo a disparu !
    
    Après avoir donné un concert au Grand Auditorium de notre ville, la violoniste a regagné son hôtel dans un taxi affrété par son imprésario. Si le chauffeur affirme l’avoir déposée devant l’hôtel, aucun membre du personnel ne l’a vue entrer. Sa chambre est demeurée vide. Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte ».
    
    Le sergent Garcia replia le «San Antonio Cronicle » en soupirant, puis le plaça dans un tiroir de son bureau. « Eh bien ! Quelle publicité pour la ville ! » songea-t-il.
    
    En ce lundi matin, peu d’activité au bureau des plaintes : seulement deux personnes s’étaient présentées, depuis 7 h. L’horloge du bureau indiquait 9 h 30, quand la porte s’ouvrit, arrachant le sergent à ses pensées. C’était le caporal Reyes, du bureau d’accueil :
    
    — Sergent, il y a quelqu’un pour vous...
    
    — Faites entrer, caporal ! répondit Garcia en rectifiant machinalement sa position.
    
    Le caporal s’effaça, laissant entrer une jeune femme, avant de refermer la porte.
    
    Le ...
    ... sergent fut saisi de stupeur en voyant la nouvelle plaignante : il avait en face de lui laSurloca Zillonde son rêve !! Il avait gardé une mémoire précise du physique de cette Surloca imaginaire. Et voilà que le hasard lui en envoyait une vraie ! Mais Garcia se méfiait tout de même... des fois qu’un autre rêve lui jouerait des tours... Alors, tout en invitant la jeune femme à s’asseoir, il se pinça discrètement la cuisse. Il ressentit une petite douleur, mais rien ne se passa. Il était toujours dans son bureau, face à cette belle inconnue.
    
    « Belle » était bien le mot qui convenait. Une jeune femme, la trentaine, vêtue de ce qui ressemblait à une mini-robe de soirée : en taffetas, noire, sans manches et très courte. Elle dévoilait largement ses cuisses un peu rondes. Pour le reste elle avait une peau légèrement bronzée et des cheveux blonds, vraisemblablement teints, tombant sur ses épaules. Le sergent remarqua alors, à ses pieds, un étui qui devait contenir un violon.
    
    Garcia prit une attitude professionnelle :
    
    — Vous venez pour une plainte, n’est-ce pas ? Je vous écoute... Mademoiselle ? Madame ?
    
    — Mademoiselle... Je suis venue de Laredo en autocar. A la sortie de la gare routière, j’ai été abordée par un taxi en maraude. Pour moi, ça tombait bien. Je lui ai indiqué l’adresse en toute confiance, c’était la première fois que je venais à San Antonio. J’avais mon étui à violon sur les genoux et mon sac à main posé à côté de moi. Une fois arrivé, il a ouvert la porte pour ...
«1234...9»