1. La lettre anonyme


    Datte: 16/03/2018, Catégories: fh, couple, telnet, revede, pénétratio, confession, Auteur: Y A nn, Source: Revebebe

    ... pour dialoguer sur un chat. Et pendant qu’on discutait, des hommes venaient essayer d’entamer des discussions privées avec moi. Je les repoussais ou les ignorais, et puis un jeune homme, Lucas, m’a attirée par sa façon de se présenter, son humour… J’ai noué une amitié virtuelle avec lui. Il a vingt-cinq ans, vingt ans de moins que moi, mais il m’a dit aimer les femmes plus âgées, et que le fait que je sois mariée ne le dérangeait pas. Il ne voulait pas forcément d’une relation physique. Je ne t’ai jamais trompé, mon amour, du moins pas en vrai.
    
    J’aime bien ces expressions modernes : « je ne t’ai pas trompé en vrai » ou « je ne suis que virtuellement infidèle, ne t’inquiète pas mon lapin ».
    
    Feignant le mari choqué, je lui demande alors ce qu’elle entend par « tromper virtuellement ». Je vois la panique sur son visage, elle est embarrassée et ne sait pas comment formuler sa réponse. Finalement, elle me dit :
    
    — Yann, j’aime notre vie de couple, et le sexe est plutôt bien, mais la passion de nos débuts, l’excitation de la découverte a disparu peu à peu et j’ai retrouvé tout ça avec Lucas. Il est drôle, il cherche à me séduire tout le temps, il flirte et me dit assez franchement ce qu’il veut. D’ailleurs, ses envies ne sont pas tout à fait banales.
    
    « Ma femme sensible à des envies pas banales ? Mmmmhhhh »
    
    — C’est-à-dire, Ann ?
    — Eh bien, il aime être dominé. Il aime scénariser l’acte d’amour. Et visiblement, les filles de vingt-cinq ans n’y sont pas prêtes !
    — Et ...
    ... toi, si ? lui lançai-je surpris.
    — Eh bien, oui, Yann. Tu te rappelles nos débuts, quand j’avais l’impression que tu m’apprenais tout. J’étais vierge, et tu es toujours le seul homme que j’aie connu physiquement. Je ne connais que tes caresses, tes mains sur mon corps, tes lèvres dans mon cou, ta langue sur mes tétons, ta bouche qui fouille ma chatte, tes doigts qui me pénètrent, qui écartent mes lèvres intimes, qui viennent forcer mon anus. D’ailleurs, tu n’as jamais voulu que je te rende la pareille. Cela ne ferait pas de toi un homo, tu sais. J’aime tes caresses, ne te méprends pas, je ne simule pas mes orgasmes. Mais tu diriges souvent.
    — Eh bien oui, Ann, je dirige, sinon, j’ai l’impression qu’on ne ferait rien à part la position du missionnaire.
    — Ce n’est pas vrai, mais mes envies ne sont pas les tiennes forcément. Du coup, je ne les exprime plus. Je voulais par exemple faire l’amour dans la douche, et uriner en même temps. Ta moue de dégoût m’a dissuadée d’insister. Et je ne connais que ton sexe. Il me plaît et tu t’en sers plutôt bien, je pense. C’est toi qui m’as montré comment le caresser, le sucer, le lécher. Mais j’avoue que comparer ta bite à celle de Lucas m’a toute chamboulée.
    — Comment ça, tu as vu sa bite ?
    — Ben oui, il m’a envoyé quelques photos, mais je ne lui ai rien envoyé en retour, je te le promets.
    
    La discussion prenait une tournure que je n’avais pas vue venir. J’étais fâché contre ma femme et en même temps excité par sa hardiesse et par les ...