Trahisons, ou le Retour de la Grande (11) - Histoires de Sexe

Trahisons, ou le Retour de la Grande (11)

L’annonce du duel ne passa pas inaperçue au sein du harem. Dès le lendemain matin, Lady D alla retrouver ses filles qui, regroupées dans la salle d’eau, étaient à se préparer pour les activités de la journée, s’administrant mutuellement leur lavement et se parfumant de leurs plus capiteuses fragrances. Une fois terminé le speech les informant du programme de la soirée, Sophie donna ses consignes :

- Donc, les enfants, en prévision de ce match, vous vous diviserez en deux groupes de supporteuses. Et armez-vous de vos godes personnels car, au terme du combat, les filles qui auront encouragé la gagnante auront la possibilité d’engoder les perdantes et de les soumettre à elles pour toute la nuit !

C’est dans des cris de joie que les esclaves avaient donc accueilli cette récréation apportant un vent de fraîcheur à cette vie routinière à laquelle elles avaient depuis longtemps été habituées. L’atmosphère tourna rapidement à la fête alors que deux clans furent formés : les A pour supporter Alicia et les E pour celles qui devaient encourager la Grande Maîtresse. De ces groupes, deux esclaves furent sélectionnées afin de coacher les pugilistes en les préparant physiquement aussi bien que mentalement. C’est ainsi qu’Alicia et Evnika eurent droit chacune à des séances de massage et de pratique, les volontaires agissant également comme adversaires d’entraînement.

Inspirée à la fois du judo et du jiu-jitsu, la discipline sportive en question n’en était toutefois qu’une variante ...

... coquine au cours de laquelle chacune des lutteuses devait, tambô à la main, tenter de maîtriser son adversaire en l’immobilisant, la déculottant et en la soumettant analement à l’aide de leur arme faite de bois. Une effigie conique de Bouddha posant en lotus culminait l’instrument de 30 cm de longueur par 3 cm de largeur, facilitant son insertion mais rendant difficile son retrait, permettant ainsi à l’arbitre de constater la défaite de la soumise et la victoire de son adversaire. Le combat se tenait sur le tatami traditionnel, les participantes ayant toutefois troqué le kimono pour une culotte de bikini blanche ficelée sur les côtés. Côté attaques et parades, tout demeurait inspiré des arts martiaux traditionnels.

Début de soirée. La petite communauté entière s’était regroupée dans la grande salle commune. Toute la journée durant, les filles de chacun des clans n’avaient cessé de taquiner celles du groupe adverse, se délectant d’avance de l’éventualité qui s’offrait à chacune de pouvoir prendre possession du cul d’une consœur, d’y faire jouer son gode et de s’approprier ainsi le corps de l’autre femme pour quelques heures. De plus en plus appréciée pour ses initiatives, Lady D n’avait négligé aucun détail concernant les festivités auxquelles participait le harem qu’elle dirigeait, allant jusqu’à fournir les fanions d’encouragement, la bière et le maïs soufflé.

Dans l’attente de l’arrivée des deux judokas, des murmures coquins se faisaient déjà entendre autour du tatami ...