1. L'AMIE DE MON AMIE EST MON AMIE...


    Datte: 10/10/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... bouteille de champagne.
    
    Mais, comme c‘était prévisible, la discussion vira sur la période où Claire était mariée. Une époque où je n’étais pas le bienvenu. Par respect, je me suis effacé, jouant les majordomes, en desservant la table. Je les laissais ainsi seules avec leurs confessions bien embarrassantes pour moi.
    
    Entre-temps, j’ai servi le dessert sur la petite table du salon. Puis, j’ai invité les deux femmes à venir s’installer confortablement sur le divan pour le déguster. L’ambiance était sereine, paisible, et mon envie de faire coucher les deux femmes, avait fondu comme neige au soleil. C‘était parti remise, pensais-je. Mais alors que je dégustais le fraisier, pour la première fois de la soirée, Valérie m’adressa la parole.
    
    - Pardonne-moi si je suis indiscrète, fit-elle, mais je suis curieuse de savoir comment cela a commencé avec Claire ?
    
    Elle m’avait pris au dépourvu. J’étais loin de m’attendre à cette question bien compromettante. Claire n’osait pas me regarder.
    
    - Oh, je ne crois pas que cela pourrait t’intéresser, lui répondis-je.
    
    - Mais tout au contraire, vois-tu, j’ai la version de Claire alors j’aimerais avoir la tienne maintenant.
    
    Je n’imaginais pas un seul instant, que Claire ait pu lui dévoiler réellement le déroulement de notre première rencontre. Il y a, je pense, des faits et des gestes difficiles à confesser, même à sa meilleure amie, surtout notre première rencontre.
    
    - Si tu insistes…
    
    Elle n’allait pas être déçue. Parce que ...
    ... moi, à la différence de l’innocente Claire, j’allais pas censurer mon récit.
    
    - Donc, un matin, après plusieurs rencontres innocentes, sans préambule, alors qu’elle revenait d’avoir déposé ses enfants à l’école, je lui ai demandé carrément de venir me rendre une visite chez moi, dont elle connaissait l‘adresse. Je croyais qu’elle allait protester, mais non, puisque quelques minutes plus tard, elle était là, devant ma porte d’entrée, vêtue d’une robe à volants, les jambes gainées de nylon chair, une paire de bottes à ses pieds…
    
    J’ai arrêté un court instant mon récit, pour avaler une part de fraisier, laissant le suspense en entier. Je ne sais pas à ce moment si Valérie était consciente de ce qui allait suivre. Mais Claire, oui ; elle s’est saisie de sa tasse et a bu quelques gorgées de café noir.
    
    - … Je l‘ai alors entraînée à l‘intérieur, et je lui ai fourragé tout de suite entre ses jambes. J’ai senti son coquillage s’entrouvrir à travers la minceur du filet du collant sous lequel elle ne portait pas de culotte…
    
    Mon récit aussi crûment raconté, n’avait pas l’air d’importuner la mystérieuse Valérie. Je la sentais même impatiente de découvrir le reste, avec son sourire salace.
    
    - … Sous mon acharnement, les mailles ont fini par craquer et j’ai agrandi la déchirure jusqu’à en faire de la charpie. Je l’ai invitée à se positionner à quatre pattes sur le divan. J’ai retroussé sa robe et j’ai pu apercevoir le reste du collant qui encadrait joliment le sillon de ses ...
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