Bad day
Datte: 10/10/2019,
Catégories:
fh,
médical,
bizarre,
hotel,
fdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
Humour
policier,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... types, les responsables de la mort de tes amis et d’une bonne centaine d’innocents.
— Ouais, je sais bien, mais…
— Bah, t’en fais pas, je te promets de plus toucher à un flingue et de plus tuer qui que ce soit aussitôt qu’on aura quitté le pays.
— Parce que ? D’ici là il peut encore nous arriver des merdes ?
Elle ne répond pas.
— Pourtant j’ai déjà été bien loti, aujourd’hui, niveau embrouilles…
— Il me reste juste une ou deux bricoles à régler et après, promis, c’est fini.
— Des bricoles ?
Un moment, de nouveau, elle garde le silence, tout en garant la berline dans une ruelle chic du centre, au pied d’un hôtel avec plein d’étoiles.
— Il nous faut des papiers, des billets d’avion, et du fric.
Du fric, j’en ai à la pelle, mais je ne vais pas tout de suite le lui rappeler. Si elle a d’autres plans, c’est bien. Elle ouvre la portière après avoir pris soin de cacher son arme dans sa ceinture sous son chemisier. Je m’extrais avec peine de la voiture.
— Et on va où ?
— Dans ma chambre, à l’hôtel. J’ai quelques affaires à prendre.
— Non, je voulais dire : on décolle pour quelle destination ?
— Je sais pas, t’as une préférence ?
— Non… mais j’ai toujours rêvé de connaître la Nouvelle-Zélande.
— Alors va pour Wellington. Je ne connais pas non plus. On fera les touristes.
Je suis impressionné par sa capacité à me citer du tac au tac la capitale de la Nouvelle-Zélande… Pendant qu’on traverse aussi rapidement que je le peux le hall de l’hôtel grand luxe ...
... sous les yeux ravis des pigeons de la réception, ma belle compagne pianote à toute allure sur son téléphone. Et quand nous sortons de l’ascenseur, au neuvième étage, elle m’annonce :
— Il y a un vol demain matin pour Sydney. Il reste des places. De là-bas nous aviserons. Qu’en dis-tu ?
Je ne me voyais pas quitter le pays aussi vite. Mais après tout… J’acquiesce en souriant. Avec une clé magnétique, elle ouvre la porte d’une immense piaule fastueuse. Je contemple la déco avec respect pendant qu’elle pose son flingue, son portable, ses clés, sur une commode à côté d’un autre revolver.
— Déshabille-toi, je vais regarder tes blessures.
***
Quelques soins et une bonne séance de baise (un peu douloureuse quand même) plus tard, je me traîne jusqu’à la salle de bains en avisant avec envie la gigantesque baignoire. Derrière moi, Johanna comate sur le plumard XXL.
— Ouaouh ! C’était génial ! J’ai jamais ressenti ça !
— Et encore, entre mon bras dans le plâtre et mon bide tout défoncé, j’étais vraiment pas à fond… Ça t’ennuie si je prends un bain ?
Elle se lève péniblement.
— Non, tu as raison, autant que tu m’attendes ici.
— Tu vas où ?
— Te chercher un passeport et des papiers d’identité.
— Ce n’est pas dangereux ?
— Je ne serai pas sans défense, rigole-t-elle en saisissant son arme.
C’est assez curieux de la voir ainsi, à poil avec ses courbes enchanteresses et son flingue énorme. Elle s’éloigne jusqu’à un coffre-fort planqué dans un mur, qu’elle ouvre en ...