1. Bad day


    Datte: 10/10/2019, Catégories: fh, médical, bizarre, hotel, fdomine, Oral pénétratio, attache, Humour policier, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... glisse.
    
    Elle s’éloigne de nouveau quelques secondes puis reparaît.
    
    — Et le vieux ? demandé-je en désignant la chambre.
    — Il a clamsé, tout seul, quand on baisait. Crise cardiaque, sans doute. Il vieillissait, vraiment…
    
    Comme je comprends toujours que dalle, j’insiste :
    
    — Vous… vous êtes de la police ?
    
    Elle prend un air pas joice et un autre flingue :
    
    — Encore une insulte de ce genre et je vais regretter de pas vous avoir buté aussi…
    — Mais je pige pas : pourquoi vous avez tué ces mecs ?
    
    M’épaulant de mon côté valide, elle me soutient jusqu’à la sortie de l’appartement.
    
    — S’ils s’étaient aperçus que le patron avait clamsé dans mes bras, c’est sans doute moi qui aurais passé un mauvais quart d’heure. Et le type qui va diriger la Camora désormais ne me porte pas franchement dans son cœur. Il fallait agir vite ; je me suis dit que c’était l’occasion de changer de vie.
    
    Je l’écoute en hallucinant et en tentant de pas me péter la gueule à chaque mouvement. Elle me guide jusqu’à sa berline noire.
    
    — Et comme j’aime vraiment bien votre queue…
    — J’en suis fort aise.
    — Je me suis dit que c’était la bonne occasion : une nouvelle vie, un nouveau mec, avec une super bite et soixante-dix millions de côté…
    
    Au risque de me faire buter, je préfère ne rien dire quant au fait que je n’ai qu’à peine cinq fois moins.
    
    — Bon… et… qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? demandé-je après m’être péniblement installé sur le siège passager.
    
    Elle démarre en ...
    ... trombe.
    
    — Je vais passer chez moi, j’ai quelques affaires à prendre, et ensuite, il faut qu’on quitte le pays. Vous avez un passeport ?
    — Euh… oui… mais on peut peut-être se tutoyer, après tout ça, non ?
    
    Elle me lance simplement un regard en coin et un sourire que je ne sais pas franchement comment interpréter.
    
    — Tu as un passeport ?
    
    J’acquiesce.
    
    — Et un portable ? Il faut les jeter. Tu dois déjà être recherché, à cause de ta disparition de l’hôpital.
    — Comment tu m’as trouvé ?
    — Comme je te l’ai dit. Je savais que tu reviendrais à un moment ou à un autre chez Marco. C’est lui qui vous a trahis, tes amis et toi.
    — Et à l’hôpital ?
    — Les flics ne sont pas très discrets, surtout si on sait un peu les arroser.
    
    Je soupire, agacé, chagriné, meurtri de partout, dedans et dehors. Je suis sous la coupe d’une bombe sexuelle qui m’a déjà trois fois de suite retourné la situation de fond en comble. Est-ce que je dois me fier à elle ? Mon silence doit être pesant car elle finit par demander :
    
    — Tu ne me fais pas confiance ?
    
    C’est la deuxième fois que j’ai l’impression qu’elle lit dans mes pensées. Je réfléchis un instant avant de répondre, pour faire en sorte de ne pas franchement dire non.
    
    — Euh… c’est-à-dire que… depuis que je te connais, tu as buté tous les mecs que nous avons croisés…
    
    Elle éclate de rire.
    
    — Et ça te fait marrer, en plus ?
    — Oui, je suis désolée, mais oui. Si ça peut te rassurer, c’étaient tous des méchants, des pourris. C’étaient tous ces ...
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