1. Les hommes sont des salauds


    Datte: 10/10/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, piscine, Collègues / Travail collection, intermast, Oral pénétratio, extraconj, Auteur: Mamadou, Source: Revebebe

    Dans ce temps-là, les causes féministes emportaient mes suffrages à tous les coups et au bureau, rien n’aurait pu m’empêcher de mettre ma patte s’il survenait ce genre d’aubaine qui cimente la complicité entre femmes.
    
    Ce jour-là, j’en eus l’occasion…
    
    J’étais à la bourre, les filles du matin avaient déjà quitté, un client trépignait dans la salle d’attente, un autre avait été pris en charge par ma collègue. Elle le délaissa un instant pour me rejoindre et me glisser à l’oreille.
    
    — Celui-là, c’est un super-con, tu me l’allumes un max, murmura-t-elle en désignant discrètement le client qui s’impatientait.
    
    À cette époque, je travaillais à mi-temps pour l’agence d’une compagnie aérienne aujourd’hui disparue. Le chef d’escale m’avait collée avec Aïssatou, une fille qui avait du caractère et du métier. Nous assurions la permanence de 12 h à 16 h, une plage horaire que personne ne nous disputait.
    
    Aïssatou était sympa et pas mal dégourdie. Il n’y en avait pas deux comme elle à l’agence. Elle était réputée pour ne pas s’en laisser compter, capable du meilleur comme du pire. Avec elle, les emmerdeurs n’avaient qu’à bien se tenir ; elle avait mis au point un stratagème, une vengeance bien à elle, pas du tout orthodoxe et simple au demeurant puisqu’il ne s’agissait que d’aguicher le bonhomme. Dans le meilleur des cas, l’emmerdeur quittait l’agence en camouflant sa bandaison, prenant ce faisant, des allures de chimpanzé constipé dont on se gaussait le lendemain ...
    ... encore.
    
    J’étais plutôt flattée que ma collègue m’associe à son œuvre justicière. La chose ne m’était pas familière mais j’étais délurée et cela ne m’effrayait pas. Au contraire…
    
    — Madame, ça fait une heure que j’attends et je suis très pressé, s’impatienta le bonhomme qui avait entre-temps rejoint mon guichet.
    — Un instant, Monsieur, je m’occupe de vous.
    
    J’allais effectivement m’occuper de lui.
    
    C’est fou le nombre d’allées et venues qu’il me fallut faire pour régler son cas, somme toute pas aussi simple qu’il y paraissait. Ma jupe remontait chaque fois un peu plus, je ne rajustai pas et à l’occasion, je n’hésitai pas à lui montrer ma culotte. En fait c’était celle de mon maillot – j’anticipais la piscine – mais qu’importe, mettez une minijupe par dessus et les hommes ne font plus la différence. Si je vous dis que j’avais en outre dégrafé deux boutons, ouvrant un décolleté du plus bel effet, vous conclurez sans doute que je frôlais l’indécence. Je ne crois pas que j’en étais là mais il est vrai que j’y allais de bon cœur, faisant ce qu’il fallait pour cramponner ma touche. Aïssatou se retenait de pouffer, son client me lançait des regards incrédules, quant au mien…
    
    Le drôle était cramoisi, il s’agitait, reluquait, faisait le beau et me draguait ouvertement, oubliant qu’il avait à faire ailleurs. Je mis fin à mon jeu dangereux avant que la situation ne dégénère.
    
    — Voilà Monsieur, tout est en ordre. Bon voyage !
    
    Il hésita. Son regard autant que son attitude, dénonçaient ...
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