Rivalité inattendue
Datte: 08/10/2019,
Catégories:
fh,
hbi,
extracon,
hépilé,
magasin,
amour,
pénétratio,
Auteur: Mons, Source: Revebebe
... il n’aime pas les femmes. Je ne comprends pas ; il est si gentil, si attentionné… Comment pourrait-il ne pas aimer les femmes ? Nous faisons l’amour régulièrement, et toujours d’une façon si particulière, si tendre. De toute façon, il est un peu tard : je commence à être sérieusement attachée à lui.
—ooOoo—
Les semaines passent. Mon patron rentre de vacances ; il est en forme et jovial. Par contre, C. semble préoccupé : il n’est plus aussi attentionné ; nous nous voyons toujours, mais peut-être un peu moins souvent.
Un soir où je le rejoins pour la fermeture de la boutique, je m’aperçois que mon patron est en train de parler avec lui. Il fait des grands gestes et parle fort ; C. baisse la tête. J’attends dehors pour ne pas les gêner, et lorsque le patron sort, il me fusille du regard et me jette un « bonne soirée ».
Je rentre dans la boutique mais je me rends compte que C. n’est plus le même ; il me fait un petit bisou sur la bouche sans y mettre du désir. Il s’est passé quelque chose. Nous allons boire un verre dans ce bar à tapas, mais le charme est rompu ; il n’y a plus l’étincelle dans ses yeux : j’y vois plutôt de la tristesse. La soirée ne s’éternise pas, il veut rentrer car se sent fatigué.
J’ai un mauvais pressentiment et, enfin rentrée chez moi, j’appelle ma copine pour lui raconter. Elle me dit que je suis trop naïve : j’ai refusé d’ouvrir les yeux et voilà ce qui arrive. Je ne comprends rien. Alors, agacée, elle m’annonce que C. est l’amant de mon ...
... patron depuis déjà plusieurs mois.
Je suis abasourdie…« Non, ce n’est pas possible, pas lui ! »
Je fonds en larmes car, au fond de moi, je sais qu’une femme ne peut pas lutter contre ce genre de relations. J’essaie de les imaginer tous les deux l’un contre l’autre, l’un en l’autre, se disant des mots doux, des mots érotiques. J’imagine C. prenant le sexe de mon patron dans sa bouche, avalant son sperme ou bien l’accueillant dans son derrière. Je n’arrive pas à y croire… Mon rival est un homme !
Pourquoi ? Il aimait pourtant mon corps ; il le goûtait, le mangeait, me disait qu’il aimait boire à la fontaine de ma jouissance cette saveur un peu salée. Il aimait pétrir mes seins et les mordiller et ne se lassait pas de jouir en moi.
Secouée par les sanglots, je m’assoupis enfin.
—ooOoo—
Le lendemain, de retour au travail, je rencontre mon patron ; il me dit à peine bonjour et se montre agressif, cherchant à me prendre en faute sur un dossier.
Il y a une nouvelle commande de fleurs, mais il m’interdit d’y aller et me demande de rester à mon bureau dorénavant.
Le même soir, alors que je m’apprêtais à fermer mon bureau, je m’aperçois qu’il se tient dans l’embrasure de la porte et me toise. Son regard est si noir que j’en ai la chair de poule. La tension est palpable.
— Ça va ? me lâche-t-il d’une voix cinglante.
— Oui, merci.
Même si je lui ai répondu que ça allait, en mon for intérieur, non, je ne vais pas bien. Heureusement que je suis assise : mes ...