Rivalité inattendue
Datte: 08/10/2019,
Catégories:
fh,
hbi,
extracon,
hépilé,
magasin,
amour,
pénétratio,
Auteur: Mons, Source: Revebebe
... des salles que nous mettons à disposition. Je suis chargée de la convivialité ; je planifie les réservations des salles, donne mon avis sur les propositions de repas, sur la décoration, et puis j’assure aussi une partie de la facturation.
Mon directeur part en vacances pendant trois semaines et il me délègue les commandes en son absence. Je dois justement choisir la décoration florale pour une prochaine cérémonie. Nous travaillons avec un fleuriste installé au coin de notre rue. Il fait des compositions très originales, utilise tous les matériaux qu’il mêle savamment aux fleurs. Chaque fois, sa décoration emporte un immense succès. Nous lui fournissons le thème et ensuite il invente, il crée. Je l’ai déjà rencontré, mais très rapidement ; d’habitude, c’est le patron qui traite avec lui.
Je me rends donc à sa boutique en fin d’après-midi pour lui passer une commande. Il est seul, et quelques clients attendent. Pour patienter, je fais le tour du magasin et admire sa déco de vitrine. Il utilise beaucoup de matériaux qu’il va chercher directement en forêt et ça embaume. C’est un enchantement dès que l’on rentre ; il ne manque plus que le chant des oiseaux. J’aime la nature ; elle me manque, et c’est pour cela que dès que je peux je pars en randonnée dans la montagne avec ma fille et mes amis. Les odeurs d’humus, de résine, de bois, d’herbe me bouleversent. J’ai fait le tour de ses étals et il reste encore un client, alors j’attends patiemment et en profite pour l’observer. ...
... Il a un petit air de Georges Clooney, grand, très brun, la peau hâlée, de grands yeux aux longs cils noirs et un sourire ravageur.
Enfin le dernier client s’en va. Nous nous saluons et je lui expose ma demande. Il m’explique la petite idée qu’il a déjà et nous continuons à bavarder de tout et de rien. La discussion n’est plus du tout professionnelle ; il est d’humeur badine aujourd’hui, et naturellement il m’invite à aller boire un verre car il va fermer la boutique. J’accepte volontiers : je suis seule ce soir-là et, pourquoi pas, il est d’agréable compagnie.
Nous partons donc ensemble en voiture dans un bar à tapas quelques rues plus loin. Dès que nous entrons dans ce bar, je suis toute guillerette ; j’aime les tapas, la sensualité, la profondeur de la musique espagnole. Nous nous installons dans un coin un peu à l’écart et commandons un apéritif avec un assortiment de tapas et tortillas. La soirée se passe dans la gaieté, nous nous racontons nos vies ; enfin, une partie.
Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais lorsque je plonge mes yeux dans ses yeux, j’ai l’impression de me retrouver adolescente : je ris bêtement à tout ce qu’il dit, me tortille sur ma chaise et j’ai envie que la soirée ne finisse pas.
Nous consommons plusieurs apéritifs. Il y a quelques danseurs sur la toute petite piste et il se lève pour faire des pas de flamenco. Je l’applaudis ; alors il me tire par la main pour que je danse avec lui. J’ai peine à le suivre car je ne danse pas très bien, ...