Du bain chaud à la douche froide
Datte: 08/10/2019,
Catégories:
fh,
bizarre,
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fdomine,
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massage,
pénétratio,
jeu,
sm,
attache,
BDSM / Fétichisme
portrait,
fsoumisah,
jeux,
Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe
... énergique et émet quelques sons de contentement, presque similaires à un ronronnement. Les frissons ont disparu de son corps et je retire le linge qui la sied.
À ce moment, le soleil surgit au-dessus de la lointaine colline boisée qui fait onduler l’horizon. Un rougeoiement profond illumine la chambre et vient darder Nathalie. Le feu solaire embrase sa peau de velours, colore les zébrures blanches qui l’enserrent, dessine des ombres aux frontières de ses liens, révèle que corps et cordes ne font qu’un. Face à cette tigresse offerte, une puissante émotion étreint mon sexe.
Je m’approche de la féline, fasciné par sa sauvage beauté. De son corps sévèrement contraint, seules les fières pointes de ses seins paraissent vouloir s’échapper. Je m’allonge à son côté et laisse ma main parcourir ses cambrures. D’une contraction soudaine, Nathalie fait un quart de tour et vient se coller contre moi, ses noires pupilles plantées dans les miennes. Sans le moindre cillement des yeux, mon orgueilleuse captive vient me mordiller la lèvre inférieure. Puis, un fin bout de langue parcourt le pourtour de ma bouche et en humecte les commissures. Son visage s’approche encore, nos lèvres se joignent étroitement, nos langues entament une danse frénétique, le bleu de ses iris m’emporte par-delà les océans.
Nos baisers sont doux et violents à la fois. J’aime cette sauvagerie qui l’anime, la rébellion qui l’habite, et j’aime aussi sa délicatesse, cette fragilité de cristal qu’elle dissimule ...
... bien souvent tout au fond de son être. Ces mélanges transparaissent dans le goût de sel qui accompagne les puissants enlacements de nos langues, puis dans la saveur sucrée qui s’installe lors du court délassement qui suit. Ces délicieuses étreintes buccales ont été initiées par Nathalie. Cependant, la douce tigresse a déjà joué l’ensemble de ses cartes, toute nouvelle initiative lui est interdite, sa cage de corde est plus implacable que mille dompteurs. Dans un nouvel effort pour repousser un peu plus loin les limites de sa liberté, elle tourne la tête en m’aveuglant de sa crinière et me chuchote dans l’oreille :
— Viens en moi.
Chaude comme la braise, elle ne veut plus attendre, elle ne peut plus attendre. Elle roule sur elle-même, son corps est secoué de petits spasmes, elle tire sur les liens qui se font plus présents, plus mordants, plus entravants. Son appel retentit à nouveau, plus fort, plus impatient :
— Viens en moi !
Je reste sans réaction, comme fasciné par cette nouvelle mutation. La douce tigresse est un lointain souvenir. C’est maintenant une bête féroce qui se bat contre cet inaccessible ennemi de corde. Ses griffes impuissantes lacèrent le drap du lit, ses pattes chevillées ruent dans le vide, sa nuque projette violemment sa tête dans toutes les directions, le tout est accompagné de cris rauques et profonds. Bientôt elle constate l’inanité de son combat et interrompt sa révolte de chatte de gouttière. Après quelques instants de calme, un incroyable ...