II - Plaisirs coupables (8) - Histoires de Sexe

II - Plaisirs coupables (8)

... allez, ça va, capitule Florian.

— Ouais, c’est ça, boucle-la ! Je savais que tu allais vriller dès qu’elle se foutrait en maillot, mais à ce point…. Ah pour ça, t’es bien un mec, pas foutu de réfléchir plus de deux minutes dès le moment où une gonzesse tortille du cul à deux kilomètres à la ronde. T’es vraiment pathétique, mon pauvre...

Florian ne relève pas. C’est vrai qu’en y repensant, il se rend compte qu’il aurait dû refuser la demande de Typhaine, et vu comment la situation a évolué, il se dit même qu’il n’aurait pas dû lui adresser la parole quand ils étaient encore à table, car c’est à la suite de ça qu’elle s’est réveillée de cette léthargie qui la rendait si discrète.

Il se sent coupable d’avoir été excité par la belle rousse, mais en même temps, quel homme ne l’aurait pas été vu son anatomie sculpturale ?

— Désolé bébé, je n’aurais pas dû accepter, tu as raison, s’excuse-t-il en allant poser sa main sur la sienne.

— Lâche-moi ! grogne-t-elle en se levant, Typhaine doit être en train de s’enfiler tout ce qu’elle peut pour se calmer, t’as qu’à aller lui prêter main forte, au point où tu en es de toute façon !

Elle s’éclipse à son tour en laissant son petit ami seul et dépité, au bord de la piscine.

Le reste de la ...

... journée, Jenny donne le change lorsqu’elle est devant ses parents et quant à Florian, il prend bien soin de rester le plus loin possible de Typhaine et de ne surtout pas la regarder plus que nécessaire.

Une fois dans la voiture, lors du trajet retour, Jenny ne semble pas avoir changé son fusil d’épaule et persiste dans son mutisme, les tentatives de son compagnon pour entamer le dialogue restant désespérément vaines.

Ils finissent par arriver en bas de chez elle où Florian se gare.

— Tu fais quoi là ? lui demande-t-elle en le voyant couper le moteur et enlever sa ceinture.

— Ben on est arrivé, je vais pas camper dans la voiture.

— Tu ne restes pas hein, tu rentres chez toi, dit-elle sévèrement.

— Quoi ? Non mais attend, Jenny, c’est bon là, je me suis excusé, tu veux que je me mette à genoux en plus ?

— Je m’en fous de tes excuses, rentre chez toi je t’ai dit !

Elle sort de la voiture et claque la portière assez violemment pour faire trembler tout le véhicule.

— Putain mais quelle emmerdeuse ! lâche-t-il dans l’habitacle vide.

Résigné, il finit par redémarrer pour rentrer chez lui.

Voilà que cette journée, qui avait plutôt bien commencé, se termine par leur toute première prise de tête depuis qu’ils sont ensemble.