L'invitation - Histoires de Sexe

L'invitation

... amical et Estelle comme Carole font tout pour que Jeanne se sente à l’aise. Et c’est vrai, l’alcool aidant, elle se sent parfaitement détendue.

Elles viennent à peine de finir leurs salades et de commander des desserts au chocolat quand Carole, l’air espiègle, s’adresse à elle :

— Quand tu es arrivée, tu as du te demander pourquoi on riait autant ?
— Oui, en effet… Je vous ai vues rigoler de bon cœur toutes les deux… Je ne me suis pas vraiment demandé pourquoi, mais j’ai remarqué combien vous étiez complices. Cela faisait plaisir à voir !
— C’est vrai, nous nous entendons bien et depuis longtemps ! confirme Carole, mais notre hilarité était motivée par une raison toute particulière…
— Ah !…
— On lui raconte ? propose Estelle.
— Oui… Veux-tu être dans la confidence ? Tu n’es pas trop prude, j’espère ?
— Non… Allez-y, je suis maintenant curieuse de connaître la suite.
— Bon… Vois-tu la fille là-bas ? La brune vêtue de blanc à la table de gauche… Regarde-la, tu as juste à tourner la tête vers la droite pour l’apercevoir…

Suivant le conseil de Carole, Jeanne tourne donc la tête et découvre, comme on vient de lui indiquer, une jeune trentenaire, assez jolie et dînant seule tout en lisant un livre.

— Tu ne remarques rien ? demande Estelle d’un ton agité.

Elle jette un autre coup d’œil.

— Non, je ne vois pas… Qu’à-t-elle de particulier ?
— Nous non plus, nous ne l’avons pas remarqué tout de suite. Regarde encore… regarde discrètement mais attentivement, ...

... insiste Carole.

Intriguée, elle reprend ses investigations, adoptant une attitude plus inquisitrice et observe à nouveau la jeune femme. Tout à coup, quelques secondes plus tard, une révélation à faire rougir lui saute aux yeux : la lectrice, la robe remontée très haut, découvre largement des cuisses suffisamment écartées pour offrir un panorama pittoresque.

— Mais… On voit tout… Elle ne porte pas… de culotte ! dit-elle en piquant un fard.
— Oui !… Et tu n’as pas tout vu ! Observe-la encore !

Quelques secondes supplémentaires suffisent pour déclencher ce constat outré :

— Mais… Elle se caresse discrètement la poitrine à travers son chemiser ! Et apparemment… elle ne porte pas de soutien-gorge ! C’est ça ?
— Gagné ma belle ! s’exclame Carole. Nous l’avons remarqué juste avant ton arrivée.
— Et ce manège dure depuis un bout de temps, renchérit Estelle. Il faut oser, quand même ! Si cela se trouve, la moitié des convives du restaurant s’est rincé l’œil.
— Si c’est le cas, en plus de s’exciter, elle a dû en échauffer plus d’un ! plaisante Carole.
— Eh bien ! C’est pour moi une première ! Je n’avais jamais vu une exhibitionniste en pleine action ! C’est donc là le motif de vos rires ?
— Oui, répond la rousse. Mais c’est surtout quand Carole a annoncé qu’elle allait faire la même chose demain à la réunion où nous sommes conviées. Tu vas y participer aussi, je crois…
— Oui, en effet…
— On imaginait les têtes de nos collègues, leurs réactions, leurs mimiques et leur ...