1. La plage (Chapitre 2)


    Datte: 02/10/2019, Catégories: fhh, couplus, inconnu, vacances, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral Partouze / Groupe Auteur: Pierre Favric, Source: Revebebe

    ... des jours, des semaines. Nous restons collés, soudés l’un à l’autre jusqu’à ce que les battements de nos cœurs se calment.
    
    C’est bien plus tard que nous nous retrouvons tous les deux sous la même douche. Je me sens vidé, elle a l’air en pleine forme, et se moque gentiment :
    
    — Ne me laisse pas tomber maintenant… Je veux autre chose encore !
    — Tu es une ravissante petite salope, et insatiable avec ça.
    — C’est de ta faute… C’est toi qui m’as rendue comme ça. Et j’ai encore très envie !
    — Il te plaît ?
    — Oui… Il me plaît, et je sens qu’il a encore des envies lui aussi.
    — Ok… Tu veux que je te laisse diriger le jeu ? Lui demandai-je incrédule.
    — Oui ! Murmure-t-elle, avec dans les yeux un mélange de tendresse et de folie.
    — Et tu es prête à lui offrir ton cul ?
    — Pourquoi pas… Si tu veux bien. Mais laissons-le plutôt, lui, nous diriger…
    
    La demande de mon accord semble plus une formalité qu’une véritable question, mais la situation est si exceptionnelle !
    
    Nous nous séchons et regagnons le salon. Toujours nu lui aussi, Denis est assis, un jus de fruit à la main, et nous sourit.
    
    — Vous êtes tous les deux merveilleux… Je me demande encore si votre rencontre est une réalité ou un rêve.
    — Bénédicte est bien réelle, non ? Lui réponds-je en riant.
    — Réelle, somptueuse et adorable ! Confirme-t-il. Jolie Bénédicte, je crois avoir été un peu trivial dans mes propos, et j’espère que vous me le pardonnerez ?
    
    Cette reprise du vouvoiement est délicieuse, et Denis ...
    ... fait une fois de plus preuve de sa grande délicatesse. Je vais devoir me méfier, car il va finir par séduire Bénédicte, si ce n’est déjà fait, mais je plaisante. Encore que… Sait-on jamais.
    
    — Le pouvoir des mots est fascinant, et dans certaines situations, il contribue largement au plaisir. Le rassurai-je.
    — J’aime aussi les mots, et leur effet… Confirme Béné. Pierre m’a appris à devenir assez grossière dans ces moments là.
    — Je l’ai bien compris. Précise-t-il à ma compagne. Et dans votre bouche, il n’y a pas de vulgarité, seulement du naturel, et vous entendre est prodigieusement excitant. Vous me faites découvrir de nouveaux horizons. Je ne regarderai plus jamais une femme de la même façon… Ajoute-t-il en riant.
    
    Nous nous désaltérons de jus d’orange, toujours aussi nus dans ce séjour. Ambiance hors du commun. En accord avec Bénédicte, je ne tente rien, laissant Denis se débrouiller de la situation. Elle est à nouveau lovée tendrement contre moi sur ce canapé qui l’a vu jouir par deux fois. La musique nous berce. Le silence à lui seul est une caresse. Caresse des yeux de Denis sur Bénédicte, caresse des yeux de Béné sur Denis, caresse du corps de Bébé contre le mien.
    
    Denis semble impressionné par notre mutisme et notre immobilisme. Il rompt ce silence :
    
    — Si vous souhaitez partir maintenant, je le comprendrai…
    — Nous n’avons pas parlé de partir, l’interrompis-je.
    
    Un éclair traverse son regard, et un sourire de petit garçon illumine son visage. Sa voix est un ...
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