La plage (Chapitre 2) - Histoires de Sexe

La plage (Chapitre 2)

... spectacle d’une rare indécence, d’une perversité extrême, qui comble au-delà du descriptible mes tendances au voyeurisme.

C’est ma compagne qui, sous mes yeux, devant moi et pour moi, se fait baiser comme une jolie poupée lubrique. Et c’est à moi qu’elle s’adresse :

— Ça te plaît de me voir me faire baiser comme une chienne devant toi ?
— Oh oui… Et tu le sais. Ça me plaît !
— Moi, ça m’excite de te voir me regarder comme ça !
— Tu es belle… Parviens-je à articuler, la tète bourdonnante, la gorge sèche.
— C’est bon ce qu’il est en train de me faire. Il est gros dans ma chatte. Je le sens bien…

Denis semble avoir compris que ce moment était pour nous, et qu’il n’en était que le jouet. Il se tait, contrôle à la perfection le plaisir de Bénédicte et le sien, ralentissant, s’immobilisant, faisant parfois violemment claquer son ventre contre les fesses de sa partenaire, lui arrachant un cri de plaisir avant de la laisser se calmer à nouveau. Je continue à parler à Bénédicte :

— Il a l’air de te faire plutôt du bien ?
— Oh oui, il me fait du bien ! Il sait s’en servir de sa queue… Je crois que c’est un cochon comme toi.
— Dis-moi comment tu le sens. Lui demandai-je, au bord du délire.
— Il est gros ! il me remplit complètement. Je le sens très profond dans mon vagin. Articule-t-elle péniblement, la voix hachée, les yeux fous.
— J’aime te voir à quatre pattes devant un homme.
— J’aime être à quatre pattes devant un homme qui me baise, et devant toi qui me ...

... regardes.
— Je veux te voir jouir. Lui demandai-je tendrement, au bord du malaise.
— Tu vas me voir jouir devant toi. Et c’est sa grosse bite qui va me faire jouir. Oh le salaud, il est en train de me toucher le clito… Oh oui, j’aime comme ça.

J’ai perdu la voix. Je ne maîtrise plus rien, suis incapable d’articuler un son.

C’est elle qui prend le contrôle, et je sais qu’elle le fait pour moi, pour mon plaisir, pour notre plaisir à tous deux. Me connaissant bien, elle va au-delà de mes espoirs, et m’annonce, comme un coup de poing dans l’estomac :

— Regarde bien, Pierre. C’est lui qui va me faire jouir. Et après je veux le sentir dans mon cul. Je veux qu’il me baise dans le cul et le sentir cracher son sperme.

Je ne peux pas répondre. Tant cette demande est inhabituelle. Mais elle poursuit :

— Et je veux qu’il continue à me prendre devant toi, comme il en a envie.

Je vacille sur mes jambes molles, le souffle coupé. Elle a sur le visage une expression que je ne lui connais pas.

Elle s’adresse à Denis, tournant la tête pour le regarder :

— J’aime la façon dont tu me fais l’amour, tu fais ça bien… Tu me rends folle.
— Toi aussi, tu me rends dingue, petite pute.
— Va doucement, prend moi bien… Oh J’aime ça ! Oui, comme ça… Oh oui… Oui.

Je devine ce qu’il lui fait, mais elle confirme aussitôt, et cela m’est adressé :

— Oh oui, mets-moi ton doigt, prépare-moi bien…
— Il est tout prêt, ton petit trou, je vais te la mettre là et te casser le cul. ...