1. Aveu


    Datte: 01/10/2019, Catégories: fh, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme fdanus, fsodo, jouet, attache, yeuxbandés, fouetfesse, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... tout de même qu’il la fasse venir mardi ou bien devait-il annuler ? Il la fixa, repensant à leurs nombreuses conversations, aux moments heureux passés ensemble, à leur complicité sexuelle. Il ignorait qu’à quelques mètres de lui, Élodie faisait de même. Elle aussi, depuis quelques temps, se demandait où ils allaient, comment elle voyait cette relation. Elle appréciait de moins en moins la solitude de son appartement et profitait au maximum de la présence de son amant. Pouvait-elle risquer de perdre sa famille pour lui ? En valait-il la peine ? Et elle-même, lui convenait-elle ? Était-elle à la hauteur ? C’était ce qui lui faisait le plus peur. Un jour, il finirait par s’aigrir de ne pouvoir aller aussi loin que son côté sadique le demandait et il la quitterait pour une maso, c’était certain. Pouvait-elle courir ce risque ? Les deux compagnons ne dirent rien de leurs appréhensions mutuelles. Ils passèrent le reste de l’après-midi chacun de son côté à remuer ses souvenirs et à peser le pour et le contre. Un peu après dix-huit heures, le téléphone portable d’Élodie sonna. Elle décrocha, parla quelques minutes puis se tourna vers Gilles et lança :
    
    — Mes amies me proposent de les rejoindre au centre commercial. De temps en temps, on se fait des soirées entre filles. On va dans des clubs de jeux d’arcade et on papote en tuant des méchants sur un écran avec des pistolets factices puis on dîne dans un restaurant rapide.
    — Tu as envie d’y aller, comprit Gilles.
    — Oui, répondit ...
    ... Élodie. Ça fait longtemps qu’on n’en a pas fait. Tu m’en voudrais vraiment beaucoup si je partais maintenant ?
    — Non, dit Gilles et ce fut à moitié un mensonge. Amuses-toi bien. Je viendrai te chercher chez toi mardi vers dix-neuf heures.
    — On se voit lundi ?
    — Non, il y a une soirée à mon boulot.
    — D’accord, dit Élodie.
    
    Ils s’embrassèrent rapidement et Élodie partit rejoindre ses amies. En arrivant au centre commercial, elle se rendit compte que, pour la première fois depuis leur première séance, Gilles et elle n’avait pas joué alors qu’ils avaient été ensemble pendant plus de trois heures. Elle en fut triste, surtout parce qu’elle avait l’impression que c’était mauvais signe. Elle tenait à lui, beaucoup, et elle ne voulait pas le perdre. Toute la soirée, elle pensa à Gilles et ses amies n’arrivèrent pas à lui faire retrouver le sourire. De son côté, Gilles passa la soirée sur son canapé devant un programme télé qu’il ne regardait pas.
    
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    Mardi soir, Élodie descendit à l’heure prévue pour rejoindre Gilles. Elle remarqua qu’il s’était habillé complètement en noir, de vêtements fins mais confortables, et qu’il rayonnait. Il semblait vraiment heureux et en même temps, il affichait un regard crispé comme s’il craignait quelque chose.
    
    — Tu es nerveux, fit-elle remarquer dans la voiture.
    — J’appréhende autant que j’attends cette soirée, répondit Gilles.
    — Voilà qui me rend curieuse, dit Élodie.
    — Je te répète encore que tu ne feras et que personne ne te ...
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