Le bout de la fin
Datte: 30/09/2019,
Catégories:
ffh,
sf,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... 000 ans en arrière.
De retour sur le pont, elle s’adressa à Susan, qui s’était levée, en adoptant le tutoiement :
— Inutile de faire semblant, tu m’as dit que nous avions baisé tous les trois !
Elle s’approcha de Susan, l’enlaça et, lui saisissant le menton, posa les lèvres sur les siennes. Réaction instantanée. Celle-ci se colla à son assaillante et lui rendit son baiser. Baiser de lèvres. Interruption. Léger recul.
— Tu embrasses toujours aussi bien.
Devant l’air ahuri de Susan :
— Oui, nous ne nous sommes pas contentées de discuter ! Mais c’est vrai que je devrais dire : tu embrasses déjà aussi bien.
Avancée. Reprise du baiser.
Toujours assis, Heinrich se rinçait l’œil.
— Je vous dérange pas au moins, ironisa-t-il.
Elles ne prirent pas la peine de lui répondre. Arcadia entraînait sa conquête vers une cabine.
— Multi ouvre le lit.
Un lit assez vaste pour les accueillir tous les trois surgit de nulle part. Déjà, elles s’écroulaient dessus. Les ballerines s’étaient enfuies on ne sait où. Envolé aussi le maintien vertueux qui avait dû être le leur durant toute la discussion. Elles laissaient libre cours à leurs désirs.
Leurs mains, animées d’une vie propre, aériennes voletaient du front au cou, explorant toute parcelle du visage. Celles de Susan s’attardaient particulièrement sur la chevelure brune de sa vis-à-vis, peignant les mèches rebelles, la décoiffant artistiquement. Leurs corps embrassés ondulaient. Nullement pressées de se ...
... déshabiller, elles utilisaient leurs vêtements comme accessoires. L’irritation provoquée par les frottements des étoffes comblaient leur sens.
Heinrich, amusé et excité, suivit les deux filles. Il resta de longues minutes appuyé au chambranle de la porte à les mater. Malgré ses expériences sexuelles, d’ailleurs pas si nombreuses qu’il le laissait entendre, il n’avait jamais assisté aux ébats de deux nanas. Cette approche qu’il jugeait féminine de la baise le passionnait.
Pas de précipitation, bien au contraire, caresses-flâneries, lentes et précises s’attardant longuement sur une parcelle de peau avant d’émigrer sous d’autres cieux ; doigts inquisiteurs, ongles fureteurs qui s’insinuaient sous le tissu sans pour autant découvrir la peau. La sensualité de leurs baisers toute en nuance : elles se bécotaient les lèvres, se les suçotaient, se les bouffaient. Parfois, il apercevait une langue, brièvement.
Leurs corps, malgré la différence de taille, s’ajustaient parfaitement, bougeant à peine, mais bougeant.
Aucune comparaison avec ce qu’il avait pu voir dans des pornos achetés sous le manteau. Il est vrai que ceux-ci étaient destinés aux mâles.
La mise à nu débutait. Susan, très intéressée par les opulents nénés d’Arcadia, enroula son débardeur. En jaillit une poitrine insolente aux tétons dressés, aux aréoles brunes s’étalant sur la moitié des mamelons si blancs. Arrêt sur image : stupeur cataleptique, yeux exorbités, mains stoppées à quelques centimètres des seins. ...