Le bout de la fin - Histoires de Sexe

Le bout de la fin

Résumé :

De moins en moins facile, il est quasiment nécessaire de lire (et de noter) les textes N°13 562, N°13 565, N°13 579, N°13601, N°13610, N°13667, N°13689 et N°13738.Pour ceux qui ont vraiment trop la flemme (ou pas l’envie, ou pas le temps) : un vaisseau de l’empire se dirige vers Proxima du Centaure, pour voir si par hasard y’aurait pas une planète à polluer car sur notre Terre bien aimée ça commence à craindre.À bord deux couples : Susan et Heinrich, Gladys et DaniloMais y’a eu un gros bug et ils se retrouvent à leur point de départ, mais 6000 ans plus tôt.Ils se demandent ce qu’ils vont devenir quand un vaisseau apparaît. Ce vaisseau vient de leur futur… Et l’histoire est enfin finie…

Voilou !

28 août 2099, an 83 de l’Empire, 20 h 17 P.M.T., système solaire Terra, 6 000 ans en arrière

La discussion arrivait à son terme dans le salon du Susan-Zeldon. Heinrich concluait :

— Nous nageons en plein dans ce que les grands écrivains de S.F. du XXème siècle appelaient un paradoxe temporel. On va s’en tirer… parce que Susan… comme on s’en était tirés… est venue vous demander de nous sauver… Énorme !
— Nous n’avons pas besoin d’eux, je pense avoir la solution, le contra Susan.

Les autres la regardèrent ébahis.

— Oui, il suffit de revenir sur nos pas, de programmer Multivac pour qu’il fasse le chemin inverse ! Donc plus de paradoxe temporel !
— C’est en effet le principe, reconnut Arcadia en lui souriant.

Ce que leur apprenait Arcadia passionnait ...

... Susan, mais ce pied qui remontait le long de son mollet, repoussant la jambe du futal vers le haut la perturbait. Sœur Susan aurait déjà baffé l’affreux, mais il avait ouvert la boîte de Pandore. Aujourd’hui, Susan la sensuelle vivait ses émotions.

— Si j’ai bien compris ce que vous avez dit au début, nous rencontrer n’était qu’accessoire, recadra le sage Danilo. Le voyage aurait eu lieu malgré tout. Vous ne traînez pas ce train de containers pour le plaisir !
— En effet, Danilo. Nous œuvrons pour sauver la planète ou du moins pour retarder l’échéance.
— Que venez-vous chercher ?
— Principalement des arbustes, des végétaux pour tenter de redynamiser la photosynthèse. Et aussi des gaz comme l’ozone. Nous essayons de reconstituer l’atmosphère. Nous amenons du CO² dans le passé et nous ramenons des morceaux d’atmosphère non pollués. — D’où la base au Pérou, glissa Susan.
— C’est illusoire, lâcha Heinrich.
— Vous polluez le passé, c’est du propre ! s’indigna Danilo.
— Et l’effet papillon ? Vous allez changer le cours de l’histoire, rajouta Gladys.
— Pas tous à la fois, s’il vous plaît.

Durant cet échange animé, le pied téméraire continuait ses investigations. Il atteignait le genou. Pour lui faciliter la tâche, Susan allongea ses jambes, les ouvrit.

— La base du Pérou ! Vous avez pu constater, j’en suis sûre, l’absence de tout signal technologique. Nous nous efforçons, Danilo, de ne pas laisser de trace et le CO² que nous rejetons est immédiatement absorbé sans aucun ...