Complexe vaincu 3
Datte: 30/09/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... saturation pour ne plus le souhaiter ?
J’ai mal, mais je sens grimper la vague du plaisir, je ne sais plus ce que je veux, mes bras attirent l’homme sur moi, mes jambes et mes pieds encerclent ses hanches, mon ventre se projette vers le gourdin racleur, appelle le torrent de sensations explosives, obtient la pluie de sperme. J’ai tout faux…Je jouis comme je n’avais plus joui depuis une semaine. J’accorde à mon bienfaiteur et vainqueur un troisième round pour le lundi suivant, ici, à domicile dès le départ de Robert. Je me passerai de piscine, je nagerai noyée dans le foutre mais je veux connaître mes limites. Mon vagin se transformera-t-il pour devenir plus accueillant ? Aujourd’hui mon ami expérimentateur ne doit pas m’embrasser sur la bouche, je veux réserver ce privilège à mon mari. Abel entend, consent: nous sommes deux chercheurs, non des amants. Il comprend mon besoin de fidélité du cœur.
Trois fois, quatre fois… l’habitude s’installe…Pourrai-je me passer de la fête hebdomadaire ? Après quelques semaines de rendez-vous du lundi, la fiction de la pureté du cœur tombe : il devient évident que le baiser amoureux facilite les rapports sexuels, permet une plus grande disponibilité, constitue un excellent dérivatif aux éventuelles douleurs, de moins en moins violentes d’ailleurs. La matraque se transforme en instrument de volupté et si quelque chose est violent désormais, ce sont les orgasmes de plus en plus fréquents, les délires amoureux indispensables. Abel me ...
... quitte épuisée, heureuse. Le remords passe, reste le regret d’avoir perdu du temps pour goûter à ces délices, au bonheur d‘être distendue, comme éclatée par les assauts d‘une pine aussi performante.
J’aime toujours mon mari, je lui accorde toujours la possibilité de jouir en moi, je suis plus détendue avec lui, il m’arrive de simuler la jouissance pour ne pas éveiller de soupçons sur ma conduite. Six jours par semaine je satisfais mon mari et le lundi j’ai un amant qui me procure, en une heure, plus de bonheur que mon mari et sa queue minuscule ne peuvent m’en donner en une semaine. Chaque jour j’essaie de me persuader de mon amour pour celui qui a accepté de me déflorer puis de m’épouser. Je commence à m’interroger: est-ce de l’amour profond, inaliénable ou simplement de la reconnaissance ?
Robert le maladroit s’est tordu la cheville sur la piste du stade. Il ne pourra plus courir pendant un certain temps, nos rendez-vous doivent trouver un autre abri que la chambre conjugale. J’estime que je pourrai me livrer plus sereinement ailleurs. La faute sera plus légère . Le lundi Abel loue une chambre dans l’hôtel proche de la piscine. Chaque lundi, les murs de la chambre d’hôtel étouffent mes cris de bonheur. Chaque lundi, je dérouille quand il plonge sa sonde dans ma « cramouille«, comme il dit. Mais je ne pourrais plus me passer de ma ration de coups de bite, des frottements brutaux, des chocs contre mon utérus, des jets intarissables de sperme, ou des orgasmes phénoménaux ...