1. Complexe vaincu 3


    Datte: 30/09/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    Complexe vaincu 3
    
    Lundi.
    
    Devant la piscine Abel discute avec une femme. Il me voit, la salue et se précipite vers moi. En quelques mots, il me propose de renouveler notre expérience pour la parfaire, pour établir que mon corps s’adaptera mieux au cours d’un nouvel essai. Il veut aborder sa prochaine partenaire avec la certitude de ne pas l’épouvanter. Je serais son assurance si je consentais à confirmer les résultats de notre unique relation. Ma conscience dit non, ma raison me pousse à refuser, cependant mon bas-ventre crie famine, mon sexe est parcouru de fourmillements.
    
    Sentir qu’on peut plus, avoir le sentiment de l’inutilité de certains avantages de son corps inutilisés faute de l’instrument adapté à ses capacités crée un malaise, instaure un manque, l’idée d’un gaspillage. La nature n’est pas respectée, c’est un sacrilège. Les sens l’emportent, Abel et moi, nous retrouvons dans mon lit et, pendant environ une heure entrecoupée de pauses brèves, je subis le pilonnage du monstre. Je subis avec satisfaction hélas gâchée par un sentiment nouveau, celui de trahir. Mais c’est si bon. Personne n’en aura connaissance, personne n’en souffrira. Ce n’est donc pas grave.
    
    Après de longues caresses préparatoires appliquées avec une audace renforcée et une maîtrise surprenante l’engin me pénètre plus facilement que la première fois. Je souffre beaucoup lorsqu’il me défonce sans égards pour mes plaintes. L’étalon arrimé à ma vulve se déchaîne, use de trop de vigueur, et me ...
    ... saille de façon animale. J’ai trop mal, je me jure de ne plus recommencer, je halète, je supplie :
    
    - Arrête, c’est trop fort, pitié, …encore, plus fort,… baise-moi,… non,… oui…hooooo
    
    Je ne sais plus ce que je veux. Après une semaine partagée entre la satisfaction d’avoir accompli une bonne action en me soumettant à la trique d’Abel et en soulageant le malheureux célibataire à la queue de cheval et le remords d’avoir trompé l’homme de ma vie, je me suis préparée pour ma séance de natation du lundi. Pendant chaque rapport sexuel avec Robert, mon mari, alors que sa vaillante grouillait dans mon sexe, mon vagin se souvenait du passage douloureux de l’énorme flamberge de l’étranger et du couronnement glorieux de son bourrage par cet orgasme sensationnel, inoubliable.
    
    J’ai fait chaque fois d’incroyables efforts pour jouir aussi puissamment avec mon époux. Plus je voulais, plus je forçais, moins le résultat était probant. Pourtant les parois de mon vagin enserraient bien le membre dur et nerveux auquel elles étaient habituées depuis des années de vie commune. Il était convenu que je ne ferais plus l’amour avec Abel . Un pacte énoncé clairement devait me protéger de toute velléité. J’avais dit: « Une seule fois ». Il a bouleversé mes plans, j’ai accepté « une seule dernière fois« . Il n’y aura pas d’après. Je suis couchée avec lui. Il me possède. Je suis moins forte que je ne le croyais. Ah! Si je pouvais m’empêcher de jouir comme une cochonne. Comment faire ? Jouir jusqu’à ...
«123»