1. Le Grand Méchant Loup et les trois petites cochonnes


    Datte: 14/03/2018, Catégories: bizarre, campagne, Oral nopéné, zoo, exercice, conte, pastiche, délire, Humour Auteur: Katana, Source: Revebebe

    ... triomphant était devenu un ridicule appendice tout flasque à l’extrémité duquel se balançait un filet translucide. Elles se mirent à ricaner en se moquant du pauvre animal :
    
    — Et c’est avec ce petit truc ridicule qu’il compte nous impressionner ?
    — Bah, même les lapins en ont une plus grosse…
    — Pine d’huître ! Pine d’huître !
    
    Elles entamèrent une ronde autour du fauve honteux qui se mit à déclamer, paraphrasant un auteur classique (j’ai bien précisé qu’il s’agit d’un loup lettré, non ?) :
    
    — Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
    
    N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
    
    Ne me suis-je raidi dans des baises altières
    
    Que pour voir en un jour se flétrir ma rapière ?
    
    Ma bite qu’avec respect tout le monde admire,
    
    Ma bite, qui tant de fois a sauvé mon empire,
    
    Tant de fois affermi mon désir et mon émoi,
    
    Trahit donc mon envie et ne fait rien pour moi ?
    
    Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
    
    Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
    
    Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
    
    Prépuce tout élimé d’où tombe mon honneur !
    
    Toujours en se moquant, elles partirent s’enfermer chacune dans sa maison.
    
    Le pauvre loup, ayant retrouvé un semblant de dignité (et d’érection) les avait suivies, car il ne voulait pas rester sur cette défaite humiliante. Présumant de ses forces, il s’arrêta devant la maison de briques (et de brocs) et frappa à la porte :
    
    — Petite cochonne, gentille petite cochonne, je peux entrer ?
    — Non, non, par les ...
    ... poils de ma toison.
    — Alors je vais bander et ta maison s’envolera !
    
    Il rassembla son énergie pour faire durcir son dard et se précipita contre la porte, gland en avant tel un bélier ; mais il avait présumé de ses forces : la serrure ne céda pas. Il se recula et repartit pour un nouvel assaut, pour un résultat tout aussi décevant ; mais là il s’était écrasé les coucougnettes et se tordait de douleur sur le sol.
    
    Finalement, les petites cochonnes avaient bon cœur : devant le désarroi et les souffrances du loup, elles l’amenèrent dans la maison de paille pour le réconforter. Comme c’était celle de la plus coquine d’entre elles, celle-ci voulut atténuer ses maux. Pour ce faire, elle entreprit de dégager le sexe de son fourreau poilu ; un cylindre pointu et parcouru de petites veines rouges apparut. Elle y appliqua son groin humide et le fit glisser lentement le long de cette hampe qui réagit en s’allongeant légèrement, puis elle fit courir sa langue sur cette chair sensible et meurtrie ; le vieux loup en éprouva du soulagement ainsi qu’un plaisir certain.
    
    La petite cochonne lubrique se déplaça pour placer le phallus à l’entrée de sa vulve, mais lorsqu’elle s’appuya pour l’y faire pénétrer, le loup lâcha un terrible hurlement de douleur : le choc contre la porte avait provoqué des lésions internes irrémédiables : il ne pourrait jamais plus avoir d’érection. Pourtant, excitée comme elle l’était, elle s’assit sur le museau du fauve et lui suggéra :
    
    — Puisque cet organe ne ...