Le Grand Méchant Loup et les trois petites cochonnes
Datte: 14/03/2018,
Catégories:
bizarre,
campagne,
Oral
nopéné,
zoo,
exercice,
conte,
pastiche,
délire,
Humour
Auteur: Katana, Source: Revebebe
Il était une fois trois petites cochonnes qui vivaient avec leur maman truie – une grosse cochonne, celle-là – dans une petite maison située à proximité d’une sombre forêt. Comme ses trois filles avaient grandi, un jour elle leur déclara :
— Mes chères enfants, vous êtes devenues une charge trop lourde pour moi ; à présent que je vieillis, les mâles ne me trouvent plus aussi attirante et je n’ai pas assez d’argent pour vous nourrir.
L’une des petites truies s’inquiéta :
— Mais qu’allons-nous devenir, maman ?
— Ne vous inquiétez pas, mes chéries. Comme vous êtes devenues de mignonnes petites cochonnes, vous serez couvertes de cadeaux si vous savez vous y prendre avec les verrats. Qui vivra verra : vous allez devenir aussi cochonnes que moi !
— Mais notre maison est trop petite pour les recevoir…
— Qu’à cela ne tienne : vous allez vous construire chacune la vôtre ; mais prenez garde de ne pas les faire trop solides, car elles pourraient devenir des maisons closes, et personne ne réussirait à y pénétrer pour vous baiser. Nous sommes bien d’accord ?
La maman embrassa ses trois petites cochonnes et leur dit au revoir, les larmes aux yeux. Au moment où elles passaient le pas de la porte, elle leur conseilla :
— Et surtout, méfiez-vous du Grand Méchant Loup : c’est un beau parleur, mais il est encore plus fauché que moi depuis qu’il a été supplanté à la tête de sa meute par un jeune loup aux dents longues ; il va vous embobiner avec sa langue bien pendue, mais il ...
... ne crachera rien, à part son foutre.
— Oui maman, c’est compris !
Elles s’éloignèrent pour aller construire les maisons, qu’elles avaient choisi d’ériger en bordure de la forêt.
L’une d’elles, celle qui était frigide (elle s’en était aperçu lors de leurs fréquentes séances de masturbation, n’arrivant jamais à jouir, contrairement à ses sœurs), n’avait pas envie de se faire saillir par tous les mâles en chaleur qui ne manqueraient pas de venir se vider les burnes. Elle décida de construire une solide maison en briques, équipée d’une lourde porte de bois massif ; pour ce faire, elle partait à la tombée de la nuit dérober des matériaux sur les chantiers des humains. Pour sa subsistance, elle comptait sur la générosité de ses deux sœurs : elles ne manqueraient pas de partager avec elle le fruit de leur dur labeur.
Une autre, celle qui avait la cuisse légère, bien que pourvue de gros jambons, résolut de rendre sa maison aussi accessible que possible : elle la construisit avec des bottes de chaume qu’elle était allée ramasser dans les champs après la moisson.
Quant à la dernière – celle qui aimait le sexe, mais avec modération – elle avait choisi une solution intermédiaire : sa maison était faite en bois. Il ne lui en manquait plus que quelques éléments ; c’est pour cette raison qu’accompagnée de ses sœurs venues lui donner un coup de main (ou plutôt de pied… de cochon), elle s’était aventurée dans la forêt à la recherche de branches, tout en chantant :
— Qui craint ...